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Editorial

T. Obiang Nguema (Guinée équatoriale): «Nous voulons une garantie de la France si Total investit dans l’exploration»


publicado por: REDACCION guinea.net el 12/07/2019 22:51:51 CET


T. Obiang Nguema (Guinée équatoriale): «Nous voulons une garantie de la France si Total investit dans l’exploration»



Mardi à Malabo, le Parti démocratique de Guinée Equatoriale (PDGE) du président Obiang Nguema a intégré l’Internationale démocrate centriste (IDC) présidée par l’ex-chef de l’Etat colombien, Andrés Pastrana. Ce dernier s’est dit prêt à accompagner le pays dans sa volonté de transition démocratique.

A Malabo (Guinée équatoriale)

A la tête d’un groupe de jeunes officiers, Teodoro Obiang Nguema Mbasogo renversait, en 1979, le sanguinaire Macias Nguema. Il s’est ensuite fait réélire sans discontinuer et détient le record de longévité au pouvoir en Afrique. Qualifié d’autocrate par ses détracteurs, il semble jouer l’ouverture avec ses opposants et attend des gestes de la France.

Dans les années 1980, cet admirateur de François Mitterrand a fait le pari d’intégrer la zone franc et d’adhérer à la Francophonie, puis a fait du français, en 1997, la deuxième langue officielle du pays. Mais la lune de miel n’a pas résisté au procès des «  biens mal acquis  » qui touche son fils et vice-président du pays, Téodorin, condamné en 2017 par la justice française à trois ans de prison avec sursis et 30 millions d’euros d’amende. Les entreprises françaises n’ont plus le vent en poupe. Le groupe Orange est sorti, à la suite d’un bras de fer financier, du capital de l’opérateur public Getesa. Et les projets d’exploration de Total dans cet eldorado pétrolier et gazier sont suspendus au climat politique. Une mission ministérielle française est attendue prochainement à Malabo, la capitale du pays.

Vous demandez aux exilés politiques de rentrer. Cela fait trente ans que l’on entend parler d’« essai démocratique »...

C’est le moment. Nous avons travaillé à consolider la démocratie. J’ai organisé six sessions de dialogue politique durant les dernières années. La dernière vague de négociations a permis la signature de décrets d’amnistie pour le retour des exilés, des actes de pardon pour libérer les personnes incarcérées. Ce processus est un travail de longue haleine. La démocratie n’est pas acquise. Elle doit être cultivée.

Le Parlement va-t-il vraiment abolir la peine de mort ?

Le gouvernement porte le projet. Nous avons signé un décret pour l’application d’un moratoire. Plus aucune personne ne sera exécutée à l’avenir. Si le Parlement résiste à notre proposition, je présenterai un amendement à la Constitution qui sera soumis à une consultation populaire. Cela va dans le sens des avancées mondiales.


La relation avec la France est ternie par le procès des « biens mal acquis ». Comment tourner la page ?

Nous contestons la dénomination de « biens mal acquis ». Cela ne figure dans aucune législation, ni dans aucun document légal. C’est la « transparence » française qui a créé cette dénomination pour des personnes qui blanchissent de l’argent ou qui ne justifient pas de l’usage de leurs ressources provenant de différents pays. Nous avons suffisamment justifié, pour notre part, l’usage de ces ressources. C’est pour cela que nous avons saisi la Cour internationale de justice de La Haye. Nous avons déjà un résultat (NDLR : ce tribunal s’est déclaré compétent pour juger de l’immunité diplomatique du siège de l’ambassade à Paris).

Le vice-président a fait appel de la condamnation. N’est-il pas possible de muer la peine financière en projets de développement ?

Il faudrait d’abord prouver qu’il s’agit d’un « bien mal acquis ». On ne peut prévoir à l’avance que cet argent sera reconverti dans des investissements.

Des charges pèsent sur le Français Dominique Calace de Ferluc, un des cerveaux présumés du putsch avorté contre vous en 2017. La France a-t-elle répondu à votre demande d’entraide judiciaire ?

En vertu de la situation et de la bonne relation entre nos pays, la France aurait dû répondre favorablement à notre demande. Or, le gouvernement français exige d’abord que l’on signe un accord de coopération en matière judiciaire.

Soutenez-vous l’ambition de Total, déjà présent dans la distribution, de se lancer dans l’exploration pétrolière ?

Je n’y vois aucun inconvénient. Total investit dans notre pays et propose de bons services. Nous sommes ouverts aux investissements français. Mais, il y a eu plusieurs conflits avec les sociétés françaises, dont Orange. Nous voulons avoir une garantie de l’Etat français si Total investit dans des blocs d’exploration, comme le gouvernement américain le fait pour les investissements de ses compagnies.

Les dirigeants de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (Cemac) sont-ils prêts, comme leurs voisins ouest-africains, à abandonner le Franc CFA ?

Pour l’instant, nous n’avons pas abordé la question d’un changement de notre monnaie. Il faudrait déjà entrer en négociation avec la partie française afin qu’elle améliore les transactions économiques des pays de la Cemac.

Quelle est la situation économique avec le déclin des cours du pétrole ?

La crise est générale, mais le climat est assez favorable. Notre pays n’a ni dette externe, ni dette interne. Les projets des entreprises sont directement financés par le gouvernement.


Le Cameroun, la Centrafrique et le Tchad sont en proie à l’insécurité. Craignez-vous une contagion à votre pays ?

C’est une préoccupation des dirigeants d’Afrique. L’insécurité s’est installée sans que nous sachions qui finance les terroristes. Ce sont des gens pauvres qui sont dotés d’armes sophistiquées. Les problèmes d’insécurité de pays comme le Niger, le Tchad ou le Mali peuvent avoir des répercussions chez nous.

Après quarante ans de pouvoir, quel héritage voulez-vous laisser ?

Nous sommes en train de léguer un héritage générationnel. Nous aidons beaucoup la jeunesse qui va hériter de la direction politique du pays. Nous formons et nous éduquons. Nous disposons d’un collectif assez compétent qui peut assurer la relève.

Le temps de la succession est-il venu ?

Ce n’est pas à moi de choisir. Il existe des lois et des périodes, par exemple la durée de mon mandat électoral (sept ans) qui va s’achever. C’est le peuple, à travers les partis politiques, qui va décider des candidats à présenter aux prochains scrutins.

Votre fils Téodorin est-il prêt à prendre la relève ?

La Guinée Equatoriale n’est pas une monarchie. Il n’y a pas de succession héréditaire. Mais il est en droit de se présenter. Et si le peuple le soutient, il pourra me succéder légalement et démocratiquement au pouvoir.

Est-il suffisamment aguerri pour la fonction ?

Nous formons, comme je le dis, tous les jeunes. Le vice-président est le leader de toutes les organisations de la jeunesse du pays. Cela me satisfait.



Fuente: lopinion.fr

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