Cher compatriote,

Inutile de rentrer dans votre petit jeu puéril et totalement irresponsable.

C’est très curieux de constater, qu’un homme se réclamant « intellectuel » et prétendant défendre une pseudo « cause commune » tient autant de propos déraisonnables et provocateurs portés par les flammes de la haine.
Si vous avez imaginé pouvoir m’entraîner dans un sentier boueux de l’intolérance et du fanatisme politique aux relents de racisme intellectuel ambiant, c’est raté, car ma réflexion sur les faits politiques de notre pays ne se résume pas au travers de vos analyses simplistes basées sur l’animosité et l’emportement.

Il est vrai que votre conception politique du futur par rapport à la société équato-guinéenne se résumerait en ces termes :

1-) Oligopole de la parole au profit d’une crotte de bique élitiste qui soumet le peuple souverain à la pensée unique du constructivisme,

2-) Intellectualisme et dictature du prolétariat… !

Mais en ce qui me concerne, je préfère la politique d’ouverture ! Je préfère également la politique de la « main tendue » et du raisonnement. Je préfère aussi une information saine dénuée de toute manipulation politicienne. Je préfère enfin dialoguer et aller à la rencontre de celles et ceux qui pensent que l’information crédible livrée aux lecteurs sur la place publique est une valeur noble.

Les mensonges ne font pas bon ménage en politique. Manipuler l’information pour des calculs politiciens finit par retourner contre les auteurs. L’exemple du 11 mars dernier en Espagne devrait être pour vous un cas d’école.
La Droite espagnole a crû bon de manipuler l’opinion publique en exploitant l’affaire des terribles attentats qui ont endeuillé la Couronne Espagnole, mais le peuple a parlé ! Aujourd’hui, nous en connaissons les résultats : Le PP a été sanctionné durement par le verdict populaire lors des dernières élections.

Quant à mettre en doute mon militantisme dans l’opposition politique en exil, je vous laisse le soin de vous enfermer dans la dérision. Lutter pour une cause noble connue de la communauté internationale ne veut pas dire forcément qu’il faille « sortir de chez-soi Kalachnikov à la main et tirer sur tout ce qui bouge sur son passage. » Certes, notre combat pour la démocratie en Guinée-Équatoriale s’avère nécessaire dans un monde moderne en pleine mutation, mais il faut aussi être objectif et réaliste ! Car je tiens compte de l’évolution du monde et de ses particularités propres dans le domaine diplomatique et en matière de rapports entre les peuples et nations.
Mais de là à me transformer en délatrice en chef des membres du gouvernement équato-guinéen ou du couple présidentiel en déplacement privé à l’étranger, cela constitue un acte contraire à ma profession. Et c’est une procédure inhabituelle pour faire de l’opposition objective.

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Magdalena Ada,
Journaliste.
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Fuente: Melle Magdalena Ada

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