GUINÉE EQUAT. - 28 mars 2005 - par PANAPRESS

Les autorités administratives de Micomeseng, dans le nord-ouest de la Guinée Equatoriale, ont interdit à la population d´enterrer leurs morts dans des lieux non appropriés, alors que la ville dispose d´un cimetière municipal, a appris la PANA lundi de source officielle à Malabo. Cette mesure intervient après les ”enterrements arbitraires que pratique actuellement la population”, indique un arrêté du maire de Micomeseng, Konrado Okenve Ndo´o, lu à la radio nationale. Les habitants de Micomeseng qui sont partisans des cimetières familiaux, enterrent depuis de nombreuses années leurs morts derrière leurs maisons, dans les cours et en bordure des routes, suivant une coutume ancienne.
Selon la tradition, les restes d´un natif de Micomeseng ne doivent pas être enterrés en dehors de l´endroit qui l´a vu naître et où il a grandi, mais la ville s´agrandissant, ”on se retrouve avec des tombes et des cimetières un peu partout”, a indiqué la radio. L´arrêté du maire a fini par ”créer une polémique parmi les habitants” dont certains sont pour le respect de la coutume et d´autres pensent qu´il faut enterrer les morts au cimetière municipal. Face à cette situation, le maire a convoqué les habitants afin de les sensibiliser et les inviter à enterrer leurs morts dans le cimetière municipal”.


Fuente: PANAPRESS/ASOPGE_Libre

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