U.D.D.S.
(UNION POUR LA DEMOCRATIE ET LE DEVELOPPEMENT SOCIAL
DE GUINEE EQUATORIALE)
SECRETARIAT GENERAL
E-MAIL: uddsguineaecuatorial@yahoo.es

Madrid, 23 octobre 2011.

L’Union pour la Démocratie et le Développement Social de Guinée Equatoriale UDDS, regrette très profondément les déclarations démagogiques, hier en Afrique du Sud, du président équato-guinéen Teodoro Obiang Nguema sur la Lybie ainsi que son faux soutien au Conseil National de Transition lybien.

En effet, pendant les huit mois de guerre en Lybie et tant que président de l’Union africaine, le dictateur équato-guinéen n’a pas caché sa préférence pour le colonel Kadhafi en lui apportant soutient politique et aide économique. Certaines sources parlent même d’une aide financière de 30 millions de dollars à son homologue dictateur lybien pour effort de guerre au moment où en Guinée Equatoriale les hôpitaux manquent de médicaments, le chômage est de 53% et l’analphabétisme grimpe à cause de la cherté des inscriptions scolaires et l’appauvrissement extrême des populations dans un pays qui est le troisième producteur africain du pétrole.

L’UDDS estime sincèrement que le dictateur Teodoro Obiang Nguema doit commencer à démocratiser la Guinée Equatoriale et à respecter les droits de l’Homme la bonne gouvernance et gestion de nos ressources pétrolières avant de donner des leçons et faire des recommandations au Conseil National de Transition de Lybie qu’il a d’abord combattu.

La vraie charité commence par soi-même.

Que le dictateur Teodoro Obiang Nguema commence par balayer sa propre cour. Car, si chacun balaie sa cour, tout le village devient propre. C’est à ce prix que la Guinée Equatoriale et l’Afrique tout entière seront démocratiques.

L’UDDS avertit que la Guinée Equatoriale peut être une seconde Lybie si le dictateur Teodoro Obiang Nguema n’entend pas raison et exigent une fois de plus :
- Amnistie générale e inconditionnelle pour le retour de tous les réfugiés politiques,
- libération de tous les prisonniers politiques et de conscience,
- ainsi que légalisation inconditionnelle de tous les partis politiques et associations.

C’est sans discrimination aucune et avec la participation de toutes les forces sociopolitiques dans un consensus général que nous devons faire la réforme constitutionnelle et entamer une Transition démocratique aboutissant sur des élections libres et transparentes qui mettront fin à ce régime dictatorial.

Nul ne détient le monopole de la force. Il était une fois Kadhafi, et demain ?

Pour l’UDDS, Aquilino Nguema Ona Nchama,
Secrétaire Général.


Fuente: UDDS

¡Nota importante!
El contenido de los artículos publicados no refleja necesariamente la opinión de la redacción de guinea-ecuatorial.net
Véase también la declaración sobre el uso de seudónimos