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Editorial

LA GUINEE-EQUATORIALE DU IIIEME MILLENAIRE DIRA NON A L’ATAVISME INTELLECTUEL ET AU RACISME CULTUREL… !!


publicado por: Magdalena ADA-ACURUBANG el 13/07/2005 17:00:26 CET

Texte publié par les Services de Presse du Cramoeg.

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Paris, le 12 juillet 2005
Contacts, Melle Magda ADA : cramoeg29executif@hotmail.com
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Il paraît que la Guinée-Équatoriale est un « Tour de Babel » problématique… Eh bien ! non.
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Point de Vue.

Si la situation politique et socio-économique de la Guinée-Équatoriale est depuis de nombreuses années, désespérante et parfois, déconcertante pour nos concitoyens, il n’en va pas de même pour ce qui concerne l’aspect culturel. Car depuis près de quatre décennies, y est apparue une nouvelle donne culturelle qui, aujourd’hui, fait de cette petite Guinée-Équatoriale un pays bilingue voire, trilingue.

Même si le précédent article publié sur ce site Web relatif à la place de la langue française dans l’espace culturel équato-guinéen vise, non seulement le Chef de l’État équato-guinéen, mais aussi – sans le nommer – Manuel Ruben N’dongo, Président Exécutif du Cramoeg, nous voulons, par le présent « Point de Vue » dire clairement, qu’il n’est pas dans nos intentions de nous engager dans un interminable débat-polémique stérile, mais d’apporter notre témoignage des bienfaits du « Plurilinguisme » dans une nouvelle Guinée-Équatoriale qui, pour entrer dans le IIIEME MILLENAIRE, doit rompre avec la stagnation culturelle et les discours des relents de racisme intellectuel.

Dans un débat d’idées se rattachant à la culture ou aux fondements de nos sociétés, nous nous accordons pour reconnaître et admettre la « critique » que toute démocratie, ou plus précisément, tout État de Droit, accorde à tout un chacun pour jouir de sa liberté de parole ou d’expression et ce, sans entrave. Mais la reconnaissance de ces Droits inaliénables, ne doit pas nous condamner à l’inertie culturelle et à demeurer d’éternels sujets assujettis à l’ignorance et ne vivre que de la mendicité internationale parce que nous refusons le progrès culturel.

Un peu d’Histoire nous permet de rafraîchir la mémoire.

À une époque pas si lointaine, la Guinée-Équatoriale vivait déjà avec sa pluralité linguistique. La présence des travailleurs nigérians dans notre pays avait donné naissance à la pratique « imparfaite » de la langue anglaise. Il n’était pas rare d’apprendre – dans les rues de Santa Isabel, San Carlos, Banapá ou Rebola – les gens parler Anglais ! d’ailleurs, plus 90% des populations insulaires parlaient cette langue anglaise déformée (pichin) et mélangée aux patois locaux. Et ce, dans une Guinée-Équatoriale « hispanisée » en raison de son statut de pays colonisé par la couronne espagnole sous la dictature del Caudillo : Francisco Franco Bahamontes ou Baomonde.

Je me souviens, qu’entre 1960-1968 (époque coloniale & du gouvernement autonome), les émissions radiodiffusions nationales équato-guinéennes étaient diffusées respectivement en espagnol, en langues locales (Fang, Bubis, Annobonais, Ndowés…) et en Anglais afin de permettre à la colonie nigériane présente dans notre pays de s’exprimer dans leur langue et personne ne trouvait cela choquant.

Pour revenir au sujet, il faut souligner les raisons qui font qu’aujourd’hui, la langue française occupe, d’ores et déjà, une place importante dans l’espace socio-culturel équato-guinéen. En effet, depuis les malheureux événements du 05 mars 1969 (coup d’État raté de M. Atanasio N’dongo Miyoné contre M. Francisco Macias Nguema) qui ont fait basculé la Guinée-Équatoriale dans les affres de la dictature, de nombreux (par centaines de mille…) citoyens ont dû quitté précipitamment leur pays pour échapper à l’oppression et y ont trouvé refuge à l’étranger, dans les pays voisins francophones ! notamment, au Cameroun et au Gabon.

De 1969 à nos jours, on évalue (cf. récemment effectué au Gabon et au Cameroun en 1977-1978 par UNHCR) le nombre des réfugiés équato-guinéens en terres francophones comme suit : 100 000 à 125 000 au Gabon…, 30 000 à 50 000 au Cameroun...

Parmi ces réfugiés : des familles entières et jeunes célibataires. Celles et ceux qui, en quittant leur pays ne parlaient que l’espagnol, ont dû apprendre – dans l’improvisation – la langue de leurs pays d’accueil. Des nombreux enfants nés de ces familles équato-guinéennes en 30 ans d’exil dans ces pays, ne parlent que le français. De même pour ce qui concerne de jeunes Équato-guinéens qui sont partis en exil à une époque où ils étaient célibataires… ! ils ont, eux aussi, fondé leurs foyers et leurs enfants ne parlent que le Français.
Enfin, les enfants de ces exilés nés dans leurs pays d’accueil francophones et qui ont, aujourd’hui, entre 25 et 32 ans ! ils sont devenus mères et pères de familles. Ces enfants, si bien qu’originaires de la Guinée-Équatoriale dont la langue officielle est l’Espagnole, on ne peut pas les empêcher de s’exprimer en français. Alors, si depuis de nombreuses années, leurs parents ne parlent habituellement que le français, n’est-il pas logique que les enfants suivent la langue de leurs pays de résidence ?

Pour transcender tous les clivages tribaux et raciaux grâce à un processus de réconciliation nationale, si demain, après l’instauration de la démocratie et du pluralisme, nés de la volonté politique du gouvernement équato-guinéen et de l’opposition modérée pondérée, tous les réfugiés équato-guinéens sont appelés à retourner dans leur pays d’origine… ! Va-t-on interdire ces centaines des milliers de nos concitoyens à parler français sous le prétexte que nous sommes un pays dont la langue officielle est l’Espagnole ?

Le pluralisme linguistique n’est-il pas une chance pour notre pays et pour toutes les nations de la planète ?

Certes, nous n’allons pas stigmatiser la langue espagnole dans notre pays, mais, minorer aujourd’hui l’influence de la langue française en Guinée-Équatoriale c’est de faire preuve de racisme ambiant antifrançais, d’amateurisme culturel et d’inconséquence politique.

Aujourd’hui, plus de 40 % de nos populations sont imprégnés de la culture francophone. C’est déjà une réalité qui est devenue historique.

N’en déplaise aux pourfendeurs (d’accord… pas d’accord…) du français ou de la « France-Afrique, » le français restera la langue parlée en Guinée-Équatoriale au même titre que l’espagnol, l’anglais et les langages (Fang, Bubis, Annobonais, Ndowés…) héritées de nos ancêtres.

Le « plurilinguisme » n’est pas choquant ! au contraire. Aux USA par exemple, à cause d’une forte immigration mexicaine ou latino-américaine, l’Espagnole est devenue une deuxième langue des États Unis d’Amérique. Aux côtés de ces deux langues, pivots culturels de la nation américaine, émergent aussi le français en Louisiane et d’autres langues tribales. Et en terre anglaise des USA, les Latinos diffusent leurs journaux en espagnol et y ont leurs propres stations radios & télévision en espagnol. Alors… !!

On nous critique ici ou là de « publier nos articles en français sur un site Web dédié à la Guinée-Équatoriale hispanophone, » mais nos pourfendeurs semblent oublier un détail : sur le même site, des communiqués sont aussi publiés en anglais et personne ne trouve rien dire. De même pour le site web de M. Severo Moto : de nombreux articles sont régulièrement publiés en anglais… Alors ! pourquoi nous aussi, n’avons-nous pas le droit de publier nos communiqués dans la langue de Molière, de Balzac et de Montesquieu ?

Avis à nos pourfendeurs : soyez démocrates dans l’âme ! N’étouffez pas les réalités socio-culturelles de nos sociétés sous la bannière d’un discours nationaliste « pro-espagnol » et antifrançais avec des relents de racisme.

Demain, la Guinée-Équatoriale sera édifiée sur les fondements du « Plurilinguisme. » Nous nous consacrerons toute notre énergie pour qu’il en soit ainsi !!
************************

Manuel Ruben N’dongo,
Écrivain Francophone Consultant-politique
Texte publié par les Services de Presse du Cramoeg.
_____________________________

Fuente: Melle ADA - CRAMOEG - PARIS

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El contenido de los artículos publicados no refleja necesariamente la opinión de la redacción de guinea-ecuatorial.net
Véase también la declaración sobre el uso de seudónimos

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