Paris, le 19 Juillet 2005
Melle Magda ADA
Sce presse du Cramoeg
E-MAIL : cramoeg29executif@hotmail.com
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Dans un débat d’idées, ce qui nous fait plaisir, c’est qu’en démocratie, chaque citoyen, quel qu’il soit a droit à la parole et peut participer librement à toutes les manifestations socioculturelles pour exprimer son point de vue ou ses opinions. Dans une nation véritablement démocratique, il est indéniable que le pluralisme politique a besoin de tous ses ayant droits pour libérer la parole afin d’enraciner les fondements juridiques, politiques et institutionnels qui régissent un État de Droit.
Dans ce vaste Océan de « sable blanc » de la démocratie équato-guinéenne, on y trouve tout : des enfants dociles tout comme des tarés ; des prétentieux et des réactionnaires… !! Mais il y a aussi les autres, celles et ceux qui jouent un rôle burlesque pour amuser la galerie politique. Tant mieux ! puisqu’il faut bien en « rigoler » de temps en temps.

La question que nous nous sommes posée à ceux qui amusent la galerie politique équato-guinéenne est la suivante : au nom de quel peuple parlent-ils et de quel peuple s’agit-il ?

À quand le peuple de Guinée-Équatoriale a-t-il confié à « Boni Ehva » pseudo intellectuel et les autres, un mandat pour parler en son nom à 99 % pour stigmatiser un mouvement dont le seul tort (sept péchés capitaux) est d’avoir exprimé un point de vue à leur article publié récemment sur ce même site Web pour énoncer une certaine idée de la culture pluri-linguiste ?

Le Cramoeg ne prétend rien !! « On ne vend pas la peau de l’Ours sans l’avoir tué. »

De même, que nous ne prétendons pas non plus réunir un jour, 99 ou 100 % de la population totale de la Guinée-Équatoriale sur nos listes électorales.

À l’instar des autres mouvements d’opposition démocratiques qui émergent dans les grandes démocraties libérales et pour qui, les valeurs essentielles d’un combat politique doivent être fondées sur un esprit de responsabilité, de réflexion et de pondération… le Cramoeg n’a aucune intention de s’attribuer un quelconque titre du pouvoir si celui-ci n’émane pas du peuple souverain aux travers d’une consultation nationale.

S’agissant de votre allusion du « soutien » à une structure politique que vous n’aimez pas déjà, sachez que le Cramoeg n’a pas besoin de l’appui émanant d’une oligarchie tribale, xénophobe et réactionnaire. Car, dans une vraie démocratie, lors de l’élection présidentielle, un Chef de l’État n’est pas élu avec 99 % des voix, mais à une majorité variante ! pouvant être : soit absolue, soit relative et ce, sur le nombre des électeurs inscrits dans les listes électorales.
Alors, imaginer qu’avec votre campagne de xénophobie et de dénigrement vous pourrait un jour, faire basculer l’opinion équato-guinéenne contre le Cramoeg pour lui faire perdre « des élections » eh bien ! vous vous trompez lourdement. Car contrairement à vos hallucinations délirantes, le Cramoeg sait là où il va. Il a ses assises locales et nationales qui n’ont rien à voir avec vos méthodes d’intellectualisme barbare et réactionnaire.

Rappelez-vous ! par le passé, certains qui avaient les mêmes discours arrogants que vous n’ont jamais réussi et sont tombés de leurs propres poids de tissus de mensonges. Car il ne faut jamais tromper le peuple en le prenant à témoin sous le fond d’un discours de la haine.

Si un jour, la Guinée-Équatoriale est amenée à organiser démocratiquement ses élections présidentielles et que le Cramoeg soit amené à présenter un candidat, ceci se ferait dans un esprit de concertation avec le peuple souverain par le biais de ses multiples représentants (élus locaux, fonctionnaires, chefs de villages, paysans, salariés…).
Partant de ce principe du jeu démocratique, le peuple est le seul juge pour faire son choix parmi les candidats. Et si ses choix se penchent sur le projet politique défendu par la candidature présentée par le Cramoeg et qu’il en décide de lui confier ses destinés, eh bien ! celui-ci serait élu, non pas avec des voix réactionnaires, ni à 99 % des voix, mais à une majorité relative ou absolue exprimée par le peuple souverain.

LES DANGERS DES DISCOURS POPULISTES ET XENOPHOBES DANS UNE AFRIQUE DEJA MARQUEE PAR DES CONVULSIONS POLITIQUES !

Les événements qui secouent actuellement le monde ne doivent pas nous laisser indifférents face aux discours de la haine anti-impérialistes. Car il nous semble dangereux de laisser propager la culture xénophobe et tribale dans un espace de liberté qui nous permet de construire une démocratie apaisée. Ici ou là, les discours populistes pleuvent ! Il semble que ceux-là ont donné naissance à un nouveau type de combat contre les bastions de la civilisation occidentale.

Le génocide rwandais, les attentats du 11 septembre à World Trade Center et au Pentagone aux USA, le drame du 11 mars en Espagne… ou encore, les récents attentats de Londres… ont pour origine commune avec une source d’inspiration : Le terrorisme intellectuel qui fabrique la doctrine de la xénophobie et du populisme avec des relents de racisme qui, au final, les uns dénoncent les mécréants occidentaux et le sionisme, et pour les autres, le capitalisme et l’impérialisme Franco-américain en Afrique.
Dans les deux cas, la stratégie est la même : monter les peuples ou les masses populaires contre l’Occident. Pour les premiers, il faut chasser sur le sol d’Arabie tous les « mécréants, infidèles & impies » et, pour les seconds… l’Afrique doit être débarrassée de la présence impérialiste américano-française.

Les discours populistes sont dangereux ! Car c’est au nom d’une certaine doctrine intégriste et xénophobe que des missionnaires de Charité furent lâchement assassinés en Algérie. C’est encore au nom de cette même doctrine xénophobe que des Chrétiens sont régulièrement persécutés et assassinés en Indonésie, au Pakistan, aux Philippines, au Nigeria ou au Soudan… Enfin, c’est aussi à cause de la culture du terrorisme culturel & ethnique que près d’un million des Rwandais furent lâchement assassinés.

L’intégrisme ou la xénophobie du populisme constitue un réel danger pour les démocraties émergentes d’Afrique. Car il profite de la faiblesse de nos populations en manque de formation politique pour conspirer et véhiculer un discours démagogique anti-impérialiste.

Sans vouloir se substituer à la volonté des peuples souverains, nous sommes convaincus que la grange majorité des peuples africains habitués – depuis la nuit des temps – à l’altruisme, à la fraternité et à la solidarité entre les peuples ne vont pas se laisser faire. Ils ne tomberont pas dans cette haine anti-Occident !!

Tout en gardant ses propres spécificités culturelles et linguistiques, la Guinée-Équatoriale poursuivra son apprentissage des langues étrangères pour devenir un pays culturellement avancé et ce, grâce à la pratique du « plurilinguisme. »

Enfin, ce qui est sûr et certain, c’est qu’il faut combattre toutes les formes de terrorismes ; qu’il soit armé, religieux, culturel ou intellectuel. Et, en tant que FORCE POLITIQUE DEMOCRATIQUE, notre leitmotiv : lutter efficacement contre le terrorisme intellectuel ou culturel. Car il constitue un danger pour l’évolution socioculturelle de nos sociétés. Il constitue également un danger pour la fraternité et l’amitié entre les peuples. Montrer du doigt l’impérialisme franco-américain sur les malheurs de nos sociétés constitue un acte de corruption intellectuelle !
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Publication : Melle Magda ADA
Sce. presse du Cramoeg – Paris (FRANCE)



Fuente: Melle ADA - CRAMOEG - PARIS

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