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MANUEL RUBEN N’DONGO LANCE UN APPEL A L’OCCIDENT POUR LA TENUE RAPIDE D’UN SOMMET EURO-AFRICAIN DE LUTTE CONTRE LE SOUS-DEVELOPPEMENT ET L’EMIGRATION publicado por: RUBEN Manuel el 10/10/2005 11:57:14 CET
Paris, le 08 octobre 2005 Contacts : cramoeg29executif@hotmail.com ***************************
Texte publié Par Manuel RUBEN N’DONGO Écrivain, Politologue Franco-africain et spécialiste des questions politiques africaines _______________________________
Réflexion !
Les événements qui se déroulent actuellement à la frontière hispano-marocaine de Ceuta et Melilla ne doivent pas nous laisser indifférents dans la mesure où, on déplore déjà de nombreuses victimes dont des morts et blessés. Ces hommes, femmes et enfants qui sont frappés dans leurs pays d’origine par la misère, le désœuvrement et parfois, l’oppression et l’indifférent des dirigeants politiques tentent chaque jour, d’échapper à l’enfer africain.
Dans pareilles situations, je crois en l’esprit logique de la réflexion qui recommande à tout un chacun d’agir avec plus de pragmatisme et de raisonnement pour ne pas céder à la panique et à la précipitation par des discours qui incitent à la haine ou à l’intolérance.
Les situations politiques africaines sont à la fois complexes et délicates pour ne pas jeter « de l’huile sur le feu » en stigmatisant systémiquement les politiques européennes en matière de l’immigration. De même, que je crois nécessaire pour nous – enfants nés du sol africain, grandis et adoptés en Europe ou en Occident – de mener une analyse politique de fond sur les situations politiques et socio-économiques de ce continent africain potentiellement riche, mais que le décollage économique et social tarde à émerger.
Si la critique et les débats d’idées sont indispensables et admises dans un État de Droit pour faire avancer la société, mais les discours creux sans véritable action sur le terrain et vidés de toute substance intellectuelle ne sont-ils pas un aveu d’incompétence ? Et l’immobilisme notoire de l’élite africaine qui ne cesse d’improviser la gestion économique ne serait-il pas la source du sous-développement de l’Afrique ?
Se contenter de vivre dans l’opulence lorsqu’on est cadre africain du pouvoir et refuser de s’engager résolument dans une logique du progrès et du développement par « l’économie de marché, » ne constituent-ils pas les contradictions du monde moderne africain ? L’incapacité des politiques à ouvrir une brèche du dialogue socio-politique pour le lancement des grands travaux de reconstruction à tous les niveaux de l’économie et du social en vue d’amorcer la croissance qui permet à bon nombre des pays à relever les défis et enrayer le spectre de la misère, n’est-elle pas l’échec cuisant de nos intellectuels prétendument élitistes ?
En Afrique, ce qui a toujours profondément choqué bon nombre des citoyens, c’est que, ces « élites, » une fois appelées aux affaires par leurs gouvernements pour gérer des budgets colossaux…, se sont livrées à leurs sports nationaux favoris qui ont pour noms : corruption, forfaiture et autres détournements abusifs des deniers publics. Et ce ne pas tout ! Car leur attirance pour la chair et les charmes, la bouffe et la bonne bouteille… les poussent à déstabiliser l’économie collective à des proportions inquiétantes au profit de l’économie personnelle et tribale.
De plus, depuis la décolonisation à nos jours, nos élites ainsi incorporées dans la fonction publique de leur pays d’origine, leurs « talents d’intellos » maladroitement acquis ne brillent que par un comportement hautain vis-à-vis de leurs administrés ; Lequel comportement les à improviser la gestion des affaires publiques. Force est de constater aussi que cette nomenklatura dite élitiste, n’abandonne pas ses dérives sectaires et son irresponsabilité, et qu’elle ne se rend même pas compte de son incompétence professionnelle à concevoir un projet de société pour ses futures générations. Pire, elle a cette formidable capacité de nuisance pour utiliser les armes « de destructions massives » en sa possession (monopole de l’argent ou du pouvoir économique, contrôle de l’armée ou de la police politique pour réprimer toute velléité démocratique, népotisme, racisme, tribalisme, régionalisme…) pour décimer les populations livrées à elles-mêmes dans l’indifférence la plus totale.
À la lecture de ces quelques lignes j’espère susciter une prise de conscience individuelle et collective internationale sur le drame africain. Et à la bonne compréhension de ce tableau sombre et de son contenu, j’espère aussi mobiliser les bonnes consciences et les forces économiques internationales pour secourir l’Afrique, poumon de l’humanité et de notre planète. À cet effet, une question se pose : que faire de l’Afrique et des Africains victimes à la fois, de l’oppression et de la misère ? Celles et ceux qui fuient leurs contrées pour d’autres « cieux » méritent-elles d’être jetées à la rue comme des malpropres ?
La réponse à ces quelques questions profondes est sans nuance : il faut apporter une solution humaine, politique et économique à cette question brûlante que constitue le dépeuplement des campagnes africaines et le « repeuplement » des villes européennes par cette vague d’immigration sauvage et clandestine.
Ces populations-là, sans aucun espoir d’amélioration de leurs conditions de vie et sans aucune perspective pour le futur ne trouvent d’autres solutions que de partir ! quitter l’enfer pour espérer rejoindre un coin de « paradis » en Europe opulente. Mais tout plaquer (famille, femme et enfants) abruptement, abandonner son village, ses us et coutumes et son environnement socio-culturel pour aller dans une périlleuse aventure sans aucune garantie de retour parmi les siens…, ne constituent-ils pas un déchirement plus profond que la volonté de trouver vie meilleure dans des contrées que l’on ne connaît pas ?
En me glissant dans la peau de celles et ceux qui prennent ce genre de risques au péril de leurs vies, ces quelques interrogations qui sont celles que bon nombre d’Africains démunis ont en tête apparaissent dans mon esprit : Comment faire pour survivre et échapper à la misère dans des sociétés africaines du XXIème siècle attirées par le modernisme façonné par la société de consommation ? Quelles sont les solutions immédiates pour sortir l’Afrique de son état du sous-développement pour éviter ces drames à répétition et épargner les vies humaines ? Concrètement et dans l’urgence puisque la situation sociale africaine est explosive, que peut faire l’Occident (Europe, USA, Canada, Japon, Australie…) dans pareilles circonstances pour réinstaurer rapidement la confiance des peuples africains et leur donner espoir pour leur avenir économique et social ?
Le fameux PLAN MARSHALL (programme d´aide financière, élaboré aux USA et proposé le 5 juin 1947 sous le nom : « European Recovery Program » – Programme de reconstruction européenne) du Secrétaire d´État américain George Marshall n’a-t-il pas aidé à la reconstruction des pays européens dévastés par la Seconde Guerre mondiale ?
Si l’Afrique est dévastée depuis toujours par des drames (guerres fratricides, dictatures politiques et crimes économiques, famine et maladies endémiques…) humains endogènes & exogènes qui empêchent le décollage économique, pourquoi ne pas forger un nouveau destin politique de ce continent prétendument indépendant par des mesures économiques coercitives ?
Certes, ma réflexion ici fait partie des questions que bon nombre d’observateurs se posent au regard de l’ampleur de la crise économique et politique. Mais les données essentielles de mes analyses reposent sur l’idée, que la promotion de l’homme dans une société de progrès dépend de la capacité des individus, quels qu’ils soient et d’où qu’ils viennent, à s’impliquer davantage pour le développement économique du pays. C’est la raison pour laquelle j’estime, que sans la volonté politique élargie à tous cercles économiques nationaux et mondiaux, et sans également la volonté politique d’une « MAGNITUDE 1 A 2 » élargie à tous les cercles diplomatiques pour soutenir la mise en œuvre d’un vaste projet économique pour l’Afrique, les problèmes humains ou socioéconomiques de ce continent ne trouveront pas des solutions.
Pour voir le bout du tunnel, il faut réinventer les contours d’une politique africaine basée sur « l’économie de marché » et adaptée aux réalités de chaque pays.
Au-delà de ma réflexion, je ne me contente pas de critiquer et de constater, j’apporte ma modeste contribution pour faire avancer les sociétés africaines dans le bon sens. C’est pourquoi, je soumets ici quelques idées pour relancer le débat afin de mobiliser les consciences africaines & occidentales de la nécessité de cesser la langue de bois, des paroles en l’air et des bons discours sans lendemain qui n’ont jamais résolus les problèmes de la pauvreté en Afrique. Il est temps d’engager le processus de développement économique de l’Afrique afin de baisser la pression migratoire tiers-mondiste dont des clandestins qui, dans une moindre mesure, affaiblissent les capacités européennes à forger une politique d’intégration d’immigrés réguliers. D’ailleurs, dans mon précédent ouvrage (REGARD SUR L’IMMIGRATION AFRICAINE EN EUROPE – publié aux Éditions des Écrivains, Paris 1999-2000 – France) consacré à l’immigration africaine en Europe, diverses questions en la matière y sont abordées.
Certes, le concept de l’immigration zéro n’existe pas ! mais des solutions humaines existent.
L’Europe – pas plus que les USA avec ses millions de Mexicains ou Latinos désespérés – ne peut prétendre boucler ses frontières, ni même se tenir à l’écart d’un mouvement migratoire mondial ou africain de plus en plus pesant en raison de la mondialisation et de la crise économique aiguë dont les premières victimes sont les peuples du Sud dont l’Afrique en première ligne. Penser le contraire serait un signe sans ambiguïté de la non-solidarité entre les peuples et d’un gigantesque déficit social et moral. Aucun gouvernement européen ne pourra prétendre contrôler l’immigration clandestine que si en même temps, il lui donne un prolongement économique d’intégration sociale dans le pays d’origine des immigrants et parallèlement, en assumer la nécessité de réguler une main-d’œuvre légale et se donner les moyens de l’organiser plutôt que de la nier ou se taire.
Jamais depuis Hitler, on n’avait vu une telle hargne contre les immigrés ou les étrangers en Europe. En Russie et en Allemagne par exemple, les incendies des foyers d’accueil des réfugiés et les meurtres racistes reflètent ce nouvel état d’esprit.
Pour ne pas en rester-là, je lance un appel à l’Occident (Europe, USA, Canada, Japon, Australie, FMI, Banque Mondiale…) afin qu’il soit organisé rapidement un « Sommet Économique International Euro-africain » de lutte contre la pauvreté et le sous-développement en Afrique Sud-Saharienne. Et ce, avec le concours de l’ONU et de l’Union Africaine.
Pour mettre sur pied une structure de gestion d’aide au développement des pays africains, je suggère la constitution d’une S.I.G (structure intérimaire de Gestion) et d’un FIDCEA (Fonds International des donateurs pour la Croissance Économique en Afrique) qui auront la particularité d’être cogérés par un « Haut Commissaire au Développement » désigné pour la circonstance par les pays occidentaux cofondateurs desdites structures.
La S.I.G que je propose la création aura pour mission, à côté des gouvernements africains (Ministres, Préfets, gouverneurs des régions…) et des élus locaux (Maires, Conseils municipaux ou régionaux…), de conduire les projets de développement économiques. Son représentant légal, le « Haut Commissaire au Développement » investi des prérogatives spéciales des instances internationales ayant participé au sommet devra gérer, d’une manière autonome et sans entraves locales les budgets alloués pour sortir l’Afrique du sous-développement.
Après évaluation des besoins et des coûts, le « Haut Commissaire au Développement » devra s’atteler immédiatement à d’ouvrir des antennes régionales en Afrique près des pays concernés. De plus, son but consistera à :
1-) Coordonner les activités de la BACIC et du FIDCEA, 2-) Piloter d’une manière autonome, les projets de reconstruction nationale.
Les budgets ainsi réunis et versés au FIDCEA seront gérés en toute transparente par le bureau central de coordination de la SIG présidé par le « Haut Commissaire au Développement » lui-même et ses délégués. Enfin, les immigrés clandestins expulsés d’Europe et d’ailleurs seront les premiers bénéficiaires des contrats de reclassement et de réintégration sociale proposés par le « Plan Triennal de Redressement Économique de l’Afrique. »
Si une telle rencontre pour sortir l’Afrique du marasme économique devait avoir lieu, je suggère aux occidentaux (Europe, USA, Canada, Japon, Australie, FMI, Banque Mondiale…) qu’au cours de la réunion préparatoire de ce projet du SOMMET, qu’il soit élaboré une esquisse du PROJET dont les points sont détaillés ci-après et qui doivent être soumis à l’appréciation des gouvernements africains :
1-) La constitution d’un FIDCEA (Fonds International des donateurs destiné à promouvoir la Croissance Économique de chaque pays africain),
2-) La création d’une « Banque Africaine de Crédit Immobilier et Commercial » destinée à encourager le développement économique ; à soutenir l’activité artisanale, à financer les micros projets pour dynamiser le pouvoir d’achat des plus démunis…,
3-) La mise en place d’un « Espace Commercial et Économique » des pays de l’Afrique Sud-Saharienne,
4-) La remise en état du secteur agricole, la modernisation de l’exploitation des ressources existantes (café, cacao, bananes, manioc, sisal, bois, ananas, palmiers, arachides…) et encourager l’introduction sur les marchés nationaux ou internationaux des produits exotiques médicinaux comestibles non exploités à ce jour,
5-) L’exploitation dosée de la faune maritime dont une partie devra être commercialisée,
6-) La Construction des logements sociaux à l’échelle continentale,
7-) L’installation d’un réseau d’eau potable et d’électricité dans toutes les villes,
8-) L’exploitation et la mis en valeur du tourisme vert,
9-) La réorganisation des marchés internes, de l’économie informelle et du système bancaire,
10-) L’exploitation à bon escient des ressources minières (or, diamants, manganèse, uranium, titane, mercure…),
11-) Introduction d’une dose de fiscalité qui sera adaptée en fonction du pouvoir d’achat puis, le renforcement de la collecte des finances publiques (impôts) pour d’une part, recadrer l’évolution des mentalités en matière de solidarités nationales, et d’autre part, donner à l’État les moyens lui permettant de poursuivre une dynamique politique sociale de création d’emplois et de lutte contre le sous-développement,
12-) Stricte application des Lois de finances ; et dans le prolongement de cet objectif : former des agents et inspecteurs des finances incorruptibles qui appliquent loi. Car une grande nation se reconnaît toujours par l’efficacité de son organisation fiscale. Cette nouvelle fiscalité africaine pourrait comporter les éléments suivants : impôt sur les revenus, avec un plafond, taxe professionnelle, T.V.A à taux variable en fonction des produits, impôt foncier et taxe d’habitation, impôt de solidarité de reconstruction, taxe automobile ; vignette sur les boissons alcoolisées, sur les tabacs et les produits pétroliers…
Grâce à l’ensemble de ces impôts, qui ne dépasseraient pas les 10 30 % du taux de base par personne et selon les pays, et grâce également à la relance de l’activité économique à tous les niveaux citée plus haut, un gisement d’emplois pour fixer les immigrés chez eux naîtra, l’Afrique pourrait installera ainsi un « système économique dynamique de croissance. »
Par le travail, la population active finance la fiscalité et le budget national qui, une fois constitué permet à l’État de financer divers projets sociaux à l’échelle nationale. Or depuis la décolonisation, l’Afrique n’a jamais appliqué une politique hardie de gestion des finances publiques. Résultat, les pays sont au pied du mur et s’endettent. Car le constat est-là : Le rééchelonnement ou l’annulation totale de la dette extérieure n’a jamais été une potion magique pour stopper l’hémorragie de la pauvreté.
Enfin, pour limiter l’abatage des bois de chauffage (respect et protection de l’environnement) destinés aux menages qui les utilisent pour se chauffer et cuisiner, il convient d’envisager la relance de l’exploitation des mines de charbon qui pourraient par la même occasion, entraîner la création de milliers d’emplois sur l’ensemble du continent. Par ailleurs les futurs donateurs & organisateurs (Occident) du Sommet devront insister sur la nécessité de réorganiser et de relancer la construction des infrastructures routières ferroviaires & aéroportuaires. Car, en traçant d’immenses autoroutes et des lignes ferroviaires supplémentaires « TransAfrica » traversant l’Afrique Sud-Saharienne du Nord au sud, d’Est à l’Ouest… ! le commerce s’étendrait, des milliers d’emplois se créeraient, des villes entières surgiraient au cœur des déserts et de la forêt tropicale ; Les échanges se multiplieraient, l’isolement des villages se briserait, les difficultés d’accès à une région s’effaceraient, le tourisme s’accroîtrait... ! Bref l’émigration sauvage cesserait.
Enfin, pour voir naître les grands travaux de reconstruction, je suggère, que les deux tiers de l’aide international accordée soient mises à la disposition des grands constructeurs occidentaux par le biais de la BACIC (Banque Africaine de Crédit Immobilier et Commercial). Ce sera l’unique solution pour entrevoir la naissance d’ une économie de marché en Afrique.
Si, depuis la décolonisation une grande partie des populations africaines ne vit que de la charité internationale c’est à cause de la gestion fantaisiste des finances publiques (masse monétaire non garantie par une richesse nationale dynamique, absence des circuits de commercialisation profitables aux finances publiques ; Service douanier corrompu & inefficace, défaut d’un financement de l’État par l’impôt des citoyens, carences administratives…) qui a largement contribué à enfoncer l’Afrique dans le marasme actuel. Certes, l’aide internationale est nécessaire dans le contexte des rapports Nord/Sud, mais elle ne peut être appréciée que si elle constitue un appoint à un programme de redressement économique conséquent, un soutien en cas de sinistre imprévisible…. !
EN GUISE DE CONCLUSION : Je ne suis ni citoyen, ni élu d’aucun pays, seulement ! je me sens très profondément Euro-africain et citoyen de tous les pays. À ce titre, je vais apporter ma modeste contribution pour aider l’Afrique à relever les défis du sous-développement. Un État qui ne lutte pas efficacement contre les dérives de l’inflation et d’amateurisme répand la misère et favorise par voie de conséquence, dépeuplement et émigration.
Il est certain que l’Europe ou la nation occidentale n’établira pas la révolution en Afrique. Mais elle peut – quitte à rediscuter les accords de coopération économiques et à mettre de côté, la lutte d’influences et le partage des fameuses « zones » héritées de la colonisation – à choisir ouvertement le camp de la démocratie politique et du développement économique pour sortir les populations de la pauvreté et par conséquent, éviter les drames humains que constituent l’émigration/immigration.
Manuel RUBEN N’DONGO
contacts : cramoeg29executif@hotmail.com
Fuente: Melle ADA - Paris (FRANCE)
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