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Editorial

ET SI LA MAIN D’AL KAÏDA D’OUSSAMANE BEN LADEN ETAIT DERRIERE L’EXPLOSION DES BANLIEUES FRANÇAISES ?


publicado por: RUBEN Manuel el 07/11/2005 15:51:38 CET

Par Manuel RUBEN N’DONGO, écrivain franco-africain, Consultant-Politique
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Réflexion !

Depuis quelque temps, la France est secouée par une vague des violences orchestrées par des jeunes français issus de l’immigration. Ils sont en mal d’intégration disent les uns… la société dans laquelle ils vivent ne les acceptent pas, proclament les autres. Entre les deux théories, il y a quelque chose d’anormal !! Car, force est de constater, que c’est le modèle d’intégration à la française qui est aujourd’hui secoué.
Les simples propos tenus récemment par M. Nicolas Sarkozy, Ministre de l’Intérieur ne sauraient être les seules causes de cette vague de violence savamment orchestrée en sous-main par une horde islamiste hostile à la laïcité (affaire du voile islamique), principe institutionnel et républicain immuable qui permet à toutes les communautés de partager les règles communes de la République Française.

Le malaise de cette jeunesse est plus profond qui ne date pas d’aujourd’hui. Et ce n’est, ni problème de la Gauche ni l’affaire de la Droite. C’est une affaire politique de responsabilité collective qui concerne la classe politique française, toutes opinions et idéologies confondues.
Certains leaders socialo-écologistes qui, aujourd’hui réclament la tête du ministre de l’Intérieur ont la mémoire courte. A-t-on oublié que la Gauche a dirigé ce pays pendant 19 ans ? Pendant cette période dite de la « Gauche-caviar, » qu’a-t-elle apporté à cette jeunesse en mal d’intégration ?

Deux septennats de François Mitterrand (14 ans) et un quinquennat de Lionel Jospin, donc de la politique de la Gauche est une expérience suffisamment concluante pour ne pas se résoudre à charger le Ministre de l’Intérieur comme le responsable de l’explosion actuelle des Banlieues. Sur la place publique ou dans les bancs des assemblées, il faut déployer la machine qui remonte le temps de l’échelle des responsabilités de l’État sur ce qui n’a pas été fait en matière d’intégration ou d’assimilation de ces populations d’origine étrangère à la nationalité française.

En 1981, après élection de François Mitterrand, le gouvernement de Pierre Mauroy a régularisé plus de cent mille clandestins, mais il n’y a pas eu politique d’accompagnement sociale en matière d’intégration économique. Ces nouveaux immigrés légaux ont vite déchanté, car ils ont été confrontés à la réalité économique du marché de l’emploi. Malgré leurs cartes de séjours de 10 ans en poche, ils se sont contentés à faire des petits boulots à gauche et à droite. Évidemment les quelques pécules gagnés, juste de quoi payer des boîtes de conserves et un peu des pattes et du riz pour nourrir la fratrie ne pouvaient pas les permettre à vivre décemment et à payer régulièrement leurs loyers, leurs factures d’électricité ou de gaz. Résultats : d’hier à aujourd’hui, les immigrés vivent durement l’exclusion et son cantonnés dans les cités ghettos avec leurs enfants nés en France de nationalité Française qui vivent eux-aussi la même exclusion sociale que leur parents.

Une vielle NATION comme la France qui a plus de mille six cents ans d’histoires politiques ; riches de sa culture, de ses us et coutumes et de ses spécificités de croyances religieuses ne peut pas se contenter de prôner une politique d’attribution de sa nationalité à des populations d’origines diverses sans leur procurer un MANUEL d’assimilation et d’intégration.
Or, que constatons-nous ? C’est que depuis toujours, la France post-révolution n’a fondé sa politique d’intégration que sur le terrain de la laïcité ouverte à toutes les cultures s’appuyant sur les valeurs des « Droits de l’homme » et de l’universalité des races pour permettre à « TOUS LES ENFANTS DE LA PATRIE » de partager des règles et des valeurs communes en vue de former un gigantesque MELTING-POT.

Depuis des années, le Conseil d’État a joué lui aussi, avec le feu en matière de politique d’intégration des étrangers dans la société française. Car il admettait « qu’un étranger pouvait vivre en France avec les lois & coutumes de son pays. » Résultats : Il y a eu en France une prolifération de l’excision des bébés filles, des mariages forcés et de la polygamie au sein de ces populations majoritairement d’origine africaine, maghrébine et turco-islamique.

Soyons sérieux ! toutes les cultures évoluent au fil des décennies et des siècles. Pourquoi les cultures africaines ou maghrébines ne devraient-elles pas suivre ces mêmes évolutions ?

Nous sommes déjà au début du XXIème siècle ! supposons que l’on demande aujourd’hui à un Français contemporain d’utiliser la fameuse « ceinture de chasteté » pour le faire porter à son épouse…, vous imaginez l’émoi que susciterait un tel comportement atavique vis-à-vis de l’opinion publique nationale. Alors, admettre que dans un pays où la laïcité et la monogamie sont de règles que l’on autorise un étranger à vivre avec les coutumes de son pays, c’est « la non-assistance à la souveraineté nationale en danger. »

Dans l’histoire de France, l’acquisition simplifiée de la nationalité est une spécificité sociopolitique propre à la gaule. Si par le passé, l’acquisition de la nationalité française des Espagnols ; Italiens, Juifs, Polonais ou Portugais fut une intégration réussie, cela tient à deux raisons essentielles :

1-) Leur culture commune judéo-chrétienne,
2-) Leur pratique de la liberté d’opinion et des mœurs axée vers la laïcité.

Mais depuis lors, les données ont bien changé. Car, l’empire colonial français, étendu à travers le monde primitif d’alors a introduit dans son sillage, des nouveaux citoyens d’origine diverse ; Des populations issues de cultures à dominante tribale (peuples d’Afrique), religieuse (Maghreb-arabe influencé par l’intégrisme religieux) ou Ascétique (populations d’Asie).
C’est pourquoi, l’intégration – au sens républicain – en France de ces populations n’est possible à l’image de la France républicaine et laïque que s’il existe une réelle volonté politique, laquelle volonté politique se traduirait par la mise en place d’une « charte nationale d’assimilation et d’un cycle de formation dans une école républicaine d’intégration créée pour la circonstance dans laquelle les candidats ou futurs candidats à l’acquisition de la nationalité française feraient leurs preuves pour apprendre les droits et les devoirs que leur confère la citoyenneté et ce, pour une période allant d’un, à deux ans. »

Il ne s’agit pas là de faire table rase aux vraies valeurs culturelles propres des sociétés africaines ou maghrébines, il s’agit en gros, de trouver une passerelle qui allie les valeurs de la République Française à celles des individus qui aspirent à devenir citoyens français afin que la cohabitation entre (citoyens de souches et naturalisés) ces deux entités se passe au mieux sans heurts.
Or, depuis quelques années, les jeunes nés en France des parents étrangers deviennent de facto, des citoyens Français à part entière. Dans ces cafouillages de choc des cultures que vivent ces personnes que l’on veut à tout prix assimiler sans carnet de route, personne ne pose la question de savoir si ces jeunes veulent eux-mêmes devenir Français, ou prendre la nationalité des pays de naissances et d’origine de leurs parents.

Le statut des ex-colonies françaises, les indépendances mal acquises des anciens protectorats français et la main d’œuvre à bon marché voulu par la France dans les années 1960 pour sa prospérité économique ont fait venir en France des immigrés légaux puis, suivis par des clandestins.
Sans projet d’intégration et d’assimilation de ces nouveaux migrants, sans formation qualifiant de leurs enfants qui subissent l’échec scolaire parce que les parents analphabètes…, et sans aucun projet de réhabilitation sociale, la crise économique qui a frappé la France depuis a exclu, en tout premier lieu, les immigrés et leurs enfants cantonnés dans les cités-ghettos et ne vivant que l’argent de la drogue et des cambriolages. Résultat : Certaines cités de nos banlieues sont devenues des zones de non-droit ouvrant des grands Boulevard aux réseaux mafieux et à l’intégrisme religieux où la doctrine de Ben Laden fait recette à profusion.

Ce ne pas parce que M. Sarkozy aura quitté Place Beauvau que les problèmes de nos banlieues explosives seraient réglés par un coup de baguette magique gauchiste. Le démettre de ses fonctions de Ministre de la République, cela constituerait une faute politique grave ! ce serait faire cadeau à Ben Laden qui, via des islamistes bien enrôlés dans nos banlieues, attise les violences et la haine contre l’Occident mécréant.

Quand on sait la capacité de nuisance des islamistes fans de Ben Laden et hostile à la laïcité, on se demande s’ils ne seraient pas des donneurs d’ordres qui attisent le feu et les violences dans nos banlieues.
Quand on sait également qu’Al Kaïda s’attaque aussi aux symboles économiques pour affaiblir l’Occident, on peut être inquiet. Car brûler et casser des voitures en criant : « Allah akbarr » comme cela a été entendu récemment dans nos banlieue constitue une déclaration de guerre à la République. Enfin, brûler le concessionnaire Renault, c’est s’attaquer aux symboles des réussites économiques internationales de la France. Brûler aussi des écoles publiques et des transports en commun c’est de s’en prendre aux symboles de la laïcité et de la République.

Le 11 septembre 2001, la destruction de deux tours jumelles à Word-trade Center ne visait pas que des vies humaines, il s’agissait surtout de s’attaquer aux symboles économiques de l’Occident puisque plus d’une centaine des sociétés multinationales occidentales dont françaises avaient élu domiciles.
Pouvoirs publics et Juges antiterroristes doivent diligenter maintenant des enquêtes pour trouver les donneurs d’ordres et les traduire devants les tribunaux.

Quand on veut revendiquer des droits, eh bien ! les lois de la République permettent à tout un chacun de manifester pacifiquement dans les rues sans dégrader des biens publics. Alors pourquoi ces enchaînements des violences gratuites ?

Pour dissuader les fauteurs de troubles et mettre un terme à cette violence aveugle, il faut mettre l’armée en état d’alerte maximale et d’envisager la possibilité d’un couvre-feu.

Un « citoyen » français qui s’attaque aux symboles de la République n’est plus un bon citoyen. De même qu’un citoyen français qui adhère aux thèses étrangères appelant à l’incitation à la violence, à la haine raciale et à l’intégrisme pour déclarer la guerre à son propre pays n’est plus être considéré comme un citoyen de référence.

Alors, réfléchissons ! dans ces circonstances, l’acquisition de la nationalité française reste à revoir. Si l’on veut recourir à une meilleure politique d’intégration économique et sociale, il faut réinventer un nouveau modèle social et un pacte républicain pour refondre les institutions en matière de la nationalité, de l’intégration et de séjour légal des immigrés.

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Manuel Ruben N’dongo.
Contacts: cramoeg29executif@hotmail.com



Fuente: Melle ADA - PARIS

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