Formation du nouveau gouvernement gabonais
16:54 - LIBREVILLE (AFP)
Le nouveau Premier ministre gabonais, Jean Eyeghé Ndong, a annoncé samedi à la télévision nationale la composition de son gouvernement, fort de 49 membres, lui compris, dont 12 femmes, contre 5 dans l´équipe sortante qui comptait 46 membres.
Outre le Premier ministre, il compte quatre vice-Premiers ministres, onze ministres d´Etat, 19 ministres et 14 ministres délégués.
Vingt ministres conservent leurs attributions, douze en changent. Le gouvernement accueille dix-sept entrants, tandis que quatorze membres de l´équipe sortante plient bagage.
Ce gouvernement conserve l´ossature de l´ancienne équipe de Jean-François Ntoutoume Emane, la majorité des portefeuilles les plus importants restants aux mains de leurs anciens titulaires.
Principale nouveauté, plusieurs membres de la société civile font leur entrée au sein du gouvernement, en tête desquelles Georgette Koko, jusqu´ici inconnue de la vie politique gabonaise, qui devient numéro 2 du gouvernement au poste de vice-Premier ministre, ministre de l´Environnement, de la Protection de la nature, de la Recherche et des Technologie.
Plusieurs avocats, une syndicaliste et un universitaire intègrent ainsi le gouvernement.
Autre entrant, avec titre de vice-Premier ministre, l´ex-président du Conseil économique et social, Louis Gaston Mayila, qui prend en charge un grand ministère de la Solidarité nationale, des Affaires sociales, du Bien être et de la Lutte contre la pauvreté.
Casimir Oyé Mba (Planification et programmation du développement), Jean Ping (Affaires étrangères), Paul Toungui (Economie et Finances), Paulette Missambo (Santé publique), Jacques Adiahénot (Urbanisme) conservent leurs portefeuilles et leur rang de ministre d´Etat.
Le général Idriss Ngari (Travaux publics) et Ali Bongo Ondimba conservent eux aussi leurs portefeuilles mais prennent rang de ministre d´Etat.
André Mba Obame, ancien ministre de la Solidarité nationale, prend la tête d´un grand ministère couvrant l´Intérieur, la Sécurité et l´Immigration.
Pierre Claver Maganga Moussavou, ex-opposant ayant intégré le gouvernement en septembre 2004 après avoir rallié son parti à la majorité présidentielle, reste ministre d´Etat et se voit adjoindre à son portefeuille de la Refondation ceux des Droits humains, de la Lutte contre la corruption et de la lutte contre l´Enrichissement illicite.
Richard Auguste Onouviet conserve le ministère stratégique des Mines et du Pétrole, Honorine Dossou Naki reste Garde des Sceaux et René Ndemezo Obiang porte-parole du gouvernement. A ce portefeuille et à celui de la Communication, qu´il occupait déjà dans l´ancienne équipe, viennent s´ajouter ceux de la Poste, des Télécommunications et des Nouvelles technologie de l´Information.
Plusieurs nouveaux portefeuilles apparaissent. Pierre Amoughé Mba, ancien ministre de la Culture récupère le ministère de la Ville et de la Promotion de la vie associative, auquel est adjoint la Protection de la veuve et de l´orphelin.
Un nouveau ministère de la Prévention et de la Gestion des calamités naturelles échoit Jean Massima, dont le portefeuille du Tourisme qu´il occupait dans le gouvernement Ntoutoume Emane disparaît.
Est également créé un ministère de la lutte contre le sida, chargé des orphelins du sida, attribué à Alice Lamou.
Fuente: AFP