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C’EST MA CONVICTION!! SAINT DENIS : UNE CONSULTATION ”REFERENDAIRE” PROFONDEMENT DEMAGOGIQUE SANS VERITABLE LIGNE DE PROPOSITION POUR SORTIR LES JEUNES DES BANLIEUES DE LA CRISE. publicado por: Melle Marie-Caroline DE-MIREPOIX el 28/03/2006 17:09:57 CET
Éditorial de Réflexion conçue par Manuel Ruben N’dongo, écrivain franco-africain consultant politique. Paris, le 26 mars 2006 -------------------------------
Ce dimanche 26 mars, la mairie communiste de la ville de St. Denis (Dépt de la Seine St Denis – 93) convie à ses électrices & électeurs à se prononcer pour le « droit de vote des immigrés » aux élections locales. Un pavé jeté dans la mare ! Car, bon nombre d’experts et d’observateurs politiques se demandent à quoi sert une telle consultation dans la mesure où, elle est inconstitutionnelle et qu’elle ne peut, en aucun cas, résoudre les problèmes sociaux économiques auxquels sont confrontés les immigrés ou jeunes Français issus de l’immigration.
Cela fait déjà des années que la Gauche politique française toute opinion politique confondue ne cesse d’agiter ce « chiffon rouge » qui gangrène la politique française à chaque approche de grandes échéances électorales : De deux septennats de Tonton Mitterrand en passant par le quinquennat du Jospinisme…, cette question surgit sur les fameux débats de société qui agitent le microcosme politique français à chaque grande échéance électorale.
Les sujets que l’on balance sur le dos des immigrés à chaque fois qu’il est question d’élections nationales sans pour autant demander leur avis ont pour but, non pas pour s’atteler à résoudre les problèmes liés à l’immigration ou à l’intégration, mais à utiliser les partis de la Droite « de la Droite » comme un épouvantail réactionnaire et ce, à des fins électoralistes avec pour finalités : Déstabiliser les forces modérées de la Droite démocratique.
Le droit de vote, quel qu’il soit et aussi démocratique et citoyen soit-il, ne peut résoudre les problèmes sociaux sans volonté politique. Il est utopique d’imaginer que celui-ci (le droit de vote), accordé aux immigrés pour se rendre aux urnes et « voter » aux élections locales va, par enchantement, résoudre leurs problèmes. Il faut plus que le simple « droit de vote » car, il y a beaucoup à faire sur le front économique et social. Des inégalités qui frappent les jeunes Français issus de l’immigration : leurs difficultés pour accéder au logement social ; leurs parcours du combattant pour trouver un emploi… Sans omettre d’autres problèmes insurmontables tels que, faire carrière dans les collectivités locales ou la fonction publique, dans le monde des médias ou dans les grandes unités industrielles ou encore, l’accès aux crédits pour leurs projets personnels ou professionnels outre que le RAPP ou le FOOT. Et au regard de la configuration des villes de France dirigées par les coalitions verts/socialo-communistes, on n’a pas l’impression que l’intégration des jeunes Français issus de l’immigration se fait comme cela aurait pu se faire. Alors, de là à nous balancer l’artifice d’une « consultation référendaire » pour que l’on accorde le droit de « vote » aux immigrés parents des enfants subissant l’exclusion au quotidien, y compris à St Denis même, cela ressemble à une gigantesque duperie ! Un miroir aux alouettes.
Au moment où la coalition politique verts/LCR/LO/socialo-communiste parle de plus en plus de la fameuse « parité homme-femme » dans le monde du travail, la question que l’on peut poser est la suivante : Que fait-on des minorités ? Ces Français issus de l’immigration et des ex-colonies, ne devraient-ils pas faire partie de la globalité de cette notion de parité ? N’y aurait-il pas des idées à expérimenter, des projets à mettre en oeuvre pour favoriser l’intégration positive ? Et, au moment où l’écrasante majorité des Français souhaite l’intégration positive des minorités, qu’attend la classe politique française toute étiquette politique confondue pour briser les barrières de l’exclusion ?
En novembre dernier, nos banlieues ont été secouées par des émeutes des jeunes Français majoritairement issus de l’immigration qui exprimaient un malaise certain de leurs difficultés à joindre les deux bouts. Nous, forces de réflexion, sociologues et classe politique, n’avons pas suffisamment bougé pour trouver des voies et moyens qui permettent d’apporter quelques réponses concrètes à ces malaises alors qu’aujourd’hui, une autre crise éclate qui mobilise les jeunes : le CPE (Contrat Premier Embauche). Une « consultation référendaire » en pleine crise du CPE est l’arbre qui cache la forêt. Car, elle ne résout pas le malaise. Qu’ils soient jeunes français de souche ou issus de l’immigration, ils sont tous des enfants de la République – comme l’a rappelé en novembre dernier, le Président de la République M. Jacques Chirac – puisque partageant les valeurs républicaines communes.
À l’heure actuelle, nous sommes confrontés à la crise du CPE ; quelques jeunes, manipulés ici ou là, ont choisi l’épreuve de force pour défier les lois de la République votées par l’Assemblée nationale souveraine. Et pourtant, du point de du Droit, dans un système de démocratie pluraliste, la voix de la majorité est prépondérante et s’exprime au travers de ses représentants élus démocratiquement par le peuple souverain pour appliquer une politique économique ou sociale. Or, depuis quelques années, on constate qu’à chaque manifestation qui défile dans les rues, l’on brade la légitimité sortie des urnes et donnée aux gouvernements en place par le choix du peuple souverain. Où est donc l’esprit de notre constitution qui régit en conséquence les grandes valeurs de notre démocratie ?
Si l’élection d’un Parlement souverain ou du chef de l’État n’est pas un chèque en blanc donné à nos élus ; Que ceux qui nous dirigent ont des comptes à rendre à la nation de leurs gestions des affaires du pays…, mais au nom de quels principes démocratiques doit-on paralyser le fonctionnement des institutions empêchant par la même occasion, un gouvernement élu par le peuple souverain, dont de la majorité des Français, d’appliquer son programme de redressement économique ?
Si dans notre constitution, le droit de grève est un acquis républicain pour les citoyens que nous sommes, mais d’où nous viennent-ils ces droits de brûler les conservatoires de musique, « bloquer » les universités et les instituts de technologies, détruire des ordinateurs et des archives de plusieurs années de recherches…, et par la même occasion, empêcher les autres élèves à poursuivre correctement leurs cours ?
Si le droit constitutionnel nous permet d’exprimer notre mécontentement par les manifestations qui défilent dans les rues, pourquoi en même temps, devons-nous s’adonner à ce sport néfaste de tout briser sur notre passage et provoquer la DESTRUCTION MASSIVE de notre patrimoine national ? En feuilletant notre constitution, je n’ai lu nulle part qu’elle nous donnait droit – lors des manifestations – de contester la légitimité d’un gouvernement élu démocratiquement par le peuple souverain, d’incendier les voitures, de briser les magasins ou s’en prendre aveuglement contre les biens d’autrui… ou encore, s’attaquer aux forces de l’ordre qui détiennent l’autorité publique pour faire respecter la loi et l’ordre républicain !!
Alors, que cherchons-nous et que voulons-nous faire de notre démocratie ! Puissance rayonnante de la France ?
Trop d’angélisme dans la « démocratie » tue les vraies valeurs de la DEMOCRATIE !! Et, à force de banaliser cette démocratie profondément humaniste et libérale, l’on finit par instaurer l’anarchie.
C’est pourquoi, je pense qu’il est de notre devoir de respecter notre constitution ; la constitution ! Rien que la Constitution. Quel que soit notre aversion au CPE par rapport au dit projet de loi présenté par tel ou tel gouvernement, soyons les « fair-play » et mettons tous en œuvre pour la défense des nobles causes démocratiques et ce, non pas sous le fond des discours démagogiques, mais sur une prise de conscience collective et individuelle pour trouver des vraies solutions aux problèmes qui se posent à nos sociétés. Car, la France ne peut pas rester en marge de la mondialisation ; Osons d’audacieuses réformes politiques, économiques et sociales qui transcendent les clivages Gauche/Droite. Agissons pour permettre à notre société d’avancer en vue d’une sortie crise des jeunes.
Dans ce monde en pleine mutation technologique, la France ne pourra pas faire face à la compétitivité mondiale si elle reste figée aux conservatismes et aux idées reçues de la mondialisation.
CONCLUSION I ! Le CPE : Même si c’est un texte qui contient encore quelques imperfections, ne rejetons pas en bloc un projet de réforme qui peut apporter une bouffée d’oxygène aux jeunes (diplômés ou diplômes) qui sont dans la galère actuellement. Car il n’est secret pour personne aujourd’hui, que pour trouver un emploi dans le « marché du travail, » l’expérience compte. Un jeune, aussi diplômé soit-il sans expérience professionnelle, a peu de chance de trouver un emploi. Le projet de loi instaurant le CPE est la bienvenue pour combler ce vide ; Il va dans le bon sens parce qu’il permet – à moyen terme – aux jeunes de faire carrière dans l’entreprise et d’acquérir une expérience professionnelle conséquente qui, plus tard permettrait, à ceux qui le veulent, de voler à leurs propres ailes pour faire carrière ailleurs puisque compétences professionnelles acquises.
CONCLUSION II ! Le « Droit de vote » ou « l’éligibilité » des immigrés aux élections locales. Les vraies préoccupations des immigrés au quotidien et de leurs enfants devenus français puisque nés sur le sol de France, ne sont pas de savoir s’ils doivent aller voter ou non, mais que l’on trouve des solutions rapide à leurs problèmes. Au lieu de penser – dans l’improvisation – à accorder aux immigrés le droit de vote, attelons-nous d’abord à leur intégration par l’économique en vue d’améliorer leurs conditions de vie.
S’il s’agit là de créer encore de nouveaux « électeurs » qui vont aller gonfler les statistiques des abstentionnistes, cela ne vaut pas la peine d’essayer car, je ne vois pas comment un immigré, père de famille au chômage, pourrait avoir envie d’aller voter lorsqu’il est confronté à un problème social qui l’empêche de vivre dignement. C’est le cas par exemple de nombreux immigrés mal logés, squatteurs ou vivant sous une tente dans les jardins publics ou dans un minuscule studio avec leurs enfants. Et pourtant, bon nombre vit légalement et est contribuable au regard des lois fiscales. Alors, avant de penser à leur donner le droit de vote pour les consultations locales, instaurons d’abord le droit d’un logement décent pour tous, français de souche tout comme immigrés légaux.
Enfin, pour instaurer une dynamique politique qui résout les problèmes auxquels sont confrontés les populations immigrées, il faut agir efficacement sur le terrain social, non pas avec des arrières pensées purement électoralistes, mais sur une volonté politique concertée, avec pour orientation immédiate :
1-) FAVORISER L’ACCES AU LOGEMENT SOCIAL DECENT,
2-) LUTTER CONTRE L’ANALPHABETISME QUI TOUCHE BON NOMBRE D’IMMIGRES ET LEURS ENFANTS DESCOLARISES,
3-) REDUIRE LES INEGALITES QUI TOUCHENT MAJORITAIREMENT LES IMMIGRES ET LEURS ENFANTS FRANÇAIS ET CE, PAR UNE LUTTE ACHARNEE CONTRE LE CHOMAGE,
4-) ENCOURAGER LA FORMATION PROFESSIONNELLE PERMETTANT AUX IMMIGRES D’ACCEDER A UN EMPLOI QUALIFIANT OU A UN POSTE D’ENCADREMENT,
5-) METTRE SUR PIED, DES PROGRAMMES D’ALPHABETISATION ET D’EDUCATION POUR LES JEUNES ENFANTS DES PARENTS IMMIGRES NE MAITRISANT PAS LA LANGUE FRANÇAISE,
6-) CONSTITUER UN FOND EXCEPTIONNEL OU UNE « BANQUE DE CREDIT SOLIDAIRE » DESTINEE A FINANCER DANS LES QUARTIERS ET VILLAGES, DE MICROPROJETS DANS LE DOMAINE DE L’ALIMENTATION (ARTISANS BOULANGERS, BOUCHERS, CHARCUTIERS…), D’ART ET METIERS (MENUISIER/CHARPENTIER/COFFREUR, MAÇON, FERRAILLEUR, CORDONNIER, PLOMBIER, ELECTRICIEN, PEINTRE BTP…) EN VUE D’UNE MEILLEURE INSERTION SOCIALE PAR L’ECONOMIQUE.
7-) AUDIT & EVALUATIONS PERMANENTES PAR UN ORGANISME EXTERNE DES ENTREPRISES NOUVELLEMENT CONSTITUEES AVEC DES AIDES PUBLIQUES ET CE, POUR EVITER DES DEPOTS DE BILAN MASSIFS POUVANT ENTRAINER A NOUVEAU, UNE DEGRADATION DE VIE SOCIALE DES PERSONNES AYANT CHOISI DE CREER LEUR PROPRE EMPLOI,
8-) CREER, ET « INSTITUER » UNE « CHARTE NATIONALE » OU UN MANUEL D’INTEGRATION EN VUE D’UNE MEILLEURE ASSIMILATION DES IMMIGRES DANS LA SOCIETE FRANÇAISE.
Une politique d’intégration des étrangers ne peut être monopolisée ni par la Gauche ni par la Droite. Cette question est l’affaire nationale qui concerne tous les Français pour le devenir de leur pays. Il est donc normal que chaque français de souche puisse donner son avis sur la question. Car les immigrés mal intégrés dans le pays seront cantonnés dans des cités « ghettos » et donneront à MARIANNE, principal symbole de la Nation et de la République Française, des enfants nés Français pleins de rancœurs, sans foi ni loi.
Voilà quelques idées qui ouvrent les débats sur des sujets qui agitent notre société, et j’espère que chacun apportera sa modeste contribution pour faire avancer notre démocratie dans la pluralité apaisée sans communautarismes.
************************************ Manuel Ruben N’dongo, Écrivain franco-africain consultant politique. ************************************
Fuente: Mme Depressburger - PARIS
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