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GUINEE-ÉQUATORIALE : ENTRE L’EUPHORIE D’ANTAN, LES BOULEVERSEMENTS DECOLONISATION, LES INCERTITUDES D’AUJOURD’HUI ET LA PEUR DES LENDEMAINS… ! UN BRIN D’ESPOIR DEMEURE. publicado por: Melle Marie-Caroline DE-MIREPOIX el 10/04/2006 19:52:40 CET
C’EST MA CONVICTION ! Rubrique de Réflexion sociologique conçue par Manuel Ruben N’dongo, écrivain franco-africain consultant politique.
Paris, le 10 avril 2006
--------------------------- AUTOPSIE D’UNE SOCIETE EN VOIE D’EXTINCTION ! Il y a un peu plus de quelques centaines d’années, nos ancêtres débarquèrent dans cette zone de l’Afrique centrale tropicale pour y trouver la paix et la tranquillité que leurs arrières, et arrières aînés n’avaient pas dans leurs contrées frappées par des confits armés qui déchirèrent le royaume d’AMMENEMES III(1), Pharaon du XIIème dynastie (vers an 1786 av. J.-C).
Les Fang (groupe ethnique de langue bantoue le plus élargi appelé vernaculairement : Pahouins) qui peuplent majoritairement la Guinée-Équatoriale (85 % de la population totale), sont issus – tout comme les Peuls cousins d’une même lignée – d’une longue migration originaire de la Haute Égypte (Minîèh)(2). Leur aventure commença vraisemblablement dès le XVII-XVIIIe siècle où les uns (Peuls), franchirent le fleuve Sanaga et se dirigèrent vers l’Afrique de l’Ouest ; tandis que les autres (Fang), descendirent vers la Nubie et Ngala (Soudan) puis, poursuivirent leur route vers Ndele et Batouri (RCA) pour enfin, finir leur folle migration au Cameroun où ils occupèrent toute la région de Yaoundé, le bas Ogooué au Gabon avant d’envahir la forêt tropicale de la Guinée-Équatoriale.
Il convient d’ouvrir une parenthèse ici pour souligner les rapports forts altruistes et familiaux qui ont toujours lié l’ethnie Fang de différentes communautés tribales. Car les secrets de la connaissance du passé ancestral tenus, de génération en génération, par les « vieux » des villages et transmis aux descendants, ont été les éléments forts des fondements de cette ancienne société africaine ou équato-guinéenne fraternelle. D’hier à aujourd’hui, dans la société équato-guinéenne, les Fang par exemple, par rapport à leur histoire et à leur culture ancestrale, si bien que traditionnellement divisée en lignages matrilinéaires ou patrilinéaires – selon les clans – ont toujours eu cette formidable capacité de régler les conflits indépendamment des liens de parenté. Le « pouvoir » de la sagesse ou de référence qui a souvent était tenu par la femme ou l’homme SAGE du village (jeune ou moins jeune) ou de la communauté servait, non pas à générer des conflits qui déstabilisent la cellule familiale ou tribale dans laquelle leurs composants appartiennent, mais à maintenir l’harmonie et la cohésion entre tribus & ethnies en vue d’une coexistence pacifique et du respect des mœurs.
Par exemple, le chef de tribu a souvent exercé une autorité incontestable au sein de son propre groupe. Avant l’occupation coloniale, la Guinée-Équatoriale, tout comme la plupart des pays africains, était composée de « mini-peuples » repartis en de nombreux villages dans lesquels cohabitaient des gens appartenant au même lignage. Ce chef de tribu traditionnel (homme ou femme) pouvait porter le titre de « roi, » mais « roi » sans héritier dans la lignée (n’importe qui pouvait être désigné chef, pourvu qu’il soit considéré comme le sage du village) ; « Roi » du village et de sa famille élargie des cousins & neveux, sans État, sans regroupement d’ethnies distinctes, sans administration et sans aucune structure sociale modernisée.
Mais la colonisation, minorant ce facteur déterminant de l’appartenance à un clan, à une tribu qui est la base même de l’existence des cultures africaines ou équato guinéennes, a par la décolonisation, défait des territoires tribaux, avec la notion de constituer l’État-nation au sein des groupes diamétralement opposés de par leurs cultures traditionnelles distinctes. Car en Afrique ou en Guinée-Équatoriale, chaque tribu représente une culture. L’entrave aux principes socioculturels d’une tribu par un clan adverse, pouvait déclancher l’animosité dans les meilleurs des cas, sinon ! des hostilités dans le pire des cas.
En ouvrant cette parenthèse de la culture équato-guinéenne de l’existence des clans et tribus, cela nous permet de comprendre les mécanismes fonctionnels des individus profondément marqués par leurs cultures claniques et par un passé ancestral presque inscrit dans les gènes. Une telle analyse de la question ethnique dont souffre la Guinée-Équatoriale serait susceptible de nous aider à rebâtir un nouvel avenir par « une vision moderne et démocratique » adaptée à l’évolution du monde façonné par l’économie de marché et la mondialisation.
Analyser également les sources de notre passé ancestral et de notre vivier socioculturel nous permet de mieux nous situer pour élaborer un projet indispensable à une société fraternelle de progrès. Car quiconque méprise, par omission et méconnaissance, les valeurs nobles de sa propre culture (altruisme et fraternité) héritée des ancêtres commet un acte de félonie, de crime contre l’Histoire et de dérives graves de disparition massive de notre patrimoine culturel. Aucune société, aussi mature soit-elle, ne peut atteindre le summum du progrès et de la cohésion sociale ou nationale sans la maîtrise préalable de ses valeurs culturelles et identitaires, donc de la connaissance.
Ainsi se conjuguait le « HIER » de nos ancêtres par un formidable élan de solidarité et de fraternité. Mais « L’AUJOURD’HUI » des hommes contemporains que nous sommes se conjugue désormais avec des imperfections de la langue de bois.
Le cas qui nous préoccupe aujourd’hui étant l’avenir politique, économique et social de Guinée-équatoriale ; et la question que je me pose est la suivante : Après l’euphorie d’antan vécue par nos parents, grands-parents et arrières grands-parents, que reste-t-il de l’altruisme entre clans ? Et qu’est devenue cette formidable fraternité tribale que nos aïeux nous ont légués ? Et après les bouleversements provoqués par la décolonisation, les convulsions politiques postindépendance, les incertitudes d’aujourd’hui et la peur des lendemains qui ronge de nombreux Équato-guinéens, peut-on encore réinventer un nouvel avenir commun pour nous, et pour les futures générations ? Si OUI ! Comment et quand ?
Pour poursuivre ma réflexion, il convient aussi de faire le point sur les facteurs exogènes & endogènes qui influent les évolutions sociales et politiques de notre société… … Lorsque « los conquistadores españoles » débarquèrent sur la terre africaine du Golfe de Guinée et de l’équateur, ils trouvèrent des communautés ethniques (Fang : Ntoumou & Ocack ; Bubis, Annobonais, Pygmées, Ndowais…) disséminés dans la brousse en distincts clans et tribus qui vivaient avec leur passé ancestral.
Les Fang par exemple, à l’origine, de tradition animiste, bon nombre se livrait aux pratiques des rites sataniques pour invoquer les esprits des ancêtres, comme dans l’Égypte ancienne.
Le « N’gihill » ou encore, le « Ndong-mbaha » croyances mystiques, « dieux » des « pouvoirs surnaturels » étaient invoqués par les « maîtres » détenteurs des secrets pour, par exemple ; Faire tomber la pluie pour arroser les plantations afin d’éviter des mauvaises récoltes, demander qu’une femme stérile puisse engendre, ou encore…, obtenir la guérison de l’impuissance masculine.
Dans la foulée de ce mode de vie ancestral des Fang, vint l’ère des colons « blancs, » les conquistadores qui pénétrèrent dans la brousse équatoriale pour en faire de ces peuples indigènes, des « hommes civilisés. » Dans les valises qui accompagnèrent les colons majoritairement chefs militaires, on y trouva des hommes en blanc : des missionnaires coiffés des casques coloniaux. But inavoué de ces nombreux serviteurs de Dieu-Unique : évangéliser les peuples indigènes au catholicisme romain. Pari gagné car, l’Espagne des monarchies catholiques rayonnantes, réussira à imposer sa culture à 98 % au sein des peuples indigènes de sa seule colonie africaine.
Du coup, et peu à peu, les pratiques sataniques sont balayées et les sorciers déclarés hors la loi, ou incarcérés… !! Au final, la civilisation chrétienne occidentale s’enracine peu à peu durablement dans les mentalités locales. La polygamie est abolie et la monogamie civile et religieuse est déclarée loi officielle. Mais ce n’est pas tout, car l’administration coloniale veut accélérer le processus d’émancipation des indigènes : un Syndicat des indigènes (patronato de los Indigenas) est constitué. Une sorte de cour d’aristocrates locaux des gens issus de bonnes familles et ayant reçu une bonne éducation et habilités à fréquenter les chefs colons de l’administration. Travail de bon augure !! Car durant la période coloniale, ceux qui avaient la tache d’administrer cette colonie ont réussi à maintenir l’harmonie entre différents groupes ethniques rivaux, et aucun conflit n’éclata entre clans durant les 280 années de présence coloniale espagnole.
Dans les années 1945-1960 soit, après la seconde guerre mondiale, une vague des revendications indépendantistes secoue le continent africain. Dans la confusion et la précipitation – guerre-froide aidante – les ex-puissances coloniales (Grande-Bretagne, France, Portugal…), sans préparation politique suffisante des indigènes, et sans un réel projet politique d’avenir, décidèrent de décoloniser leurs anciennes protectorats et ce, dès 1960.
L’Espagne qui n’a rien à se reprocher de sa présence africaine ne suit pas l’exemple britannique ou français puisque les ressortissants de son protectorat du Golfe de Guinée se sentent parfaitement à l’aise avec leur mère-patrie. Mais les pays voisins francophones et anglo-saxons de la Guinée-espagnole (Cameroun, Gabon, Nigeria) qui sont devenus indépendants depuis 1960 ne voient pas la position espagnole d’un bon œil !! Le gouvernement autonome (équipe gouvernementale de coalition composée d’administrateurs coloniaux Espagnols et Équato-guinéens) mis en place en 1964 par l’Espagne est jugé de pure farce et de tromperie impérialiste. Dans les sessions de l’Assemblée Générale de l’ONU, l’Espagne se fait traiter de « puissance coloniale dominatrice. » Un certain nombre des leaders nationalistes commencèrent à s’agiter et trouvèrent refuge dans les pays voisins ; les Fang N’toumou préférant se réfugier au Cameroun puisque frontière terrestre commune, tandis que les leaders Fang Ocack et les Bengas, Ndowés et Bujebas… préféreront le Gabon. Et au final, les autres (Bubis et Créoles) Choisirent le Nigeria. Ainsi naquit la lutte pour l’indépendance de la Guinée-Équatoriale.
Mais les bonnes habitudes de coexistence pacifique qui avaient gagné les Équato-guinéens pendant la période coloniale n’avaient pas fait long feu, car ceux qui sont partis pour l’exil ont embrassé d’autres idéologies et d’autres mœurs, plus guerrières et plus de haine ! D’abord, contre « l’homme blanc » accusé de colonialisme… ! Et ensuite, contre les autres tribus et cela allait avoir – quelques années plus tard – des graves conséquences politiques de la suite de l’indépendance de la Guinée-Équatoriale.
Les révoltes armées des militants Camerounais de l’UPC, parti révolutionnaire & nationaliste en lutte contre le régime d’Ahmadou Ahidjo avaient donné des idées et contaminé les leaders nationalistes équato-guinéens qui s’étaient réfugiés là-bas. Idem pour ceux qui sont partis pour l’Algérie d’Ahmed Ben Bella et de Ouari-Boumediene, en guerre contre le « colonialisme » français.
Au final, les pressions irréfléchies de l’ONU, appuyé de l’URSS et de puissant mouvement des pays « non-alignés » ont précipité l’Espagne à improviser le processus de décolonisation. Et lorsque cette Espagne du Général Franco, de M. Luis Carrero Blanco, de Fraga ou de Carlos Arias Navarro décida – en 1968 – d’accorder l’autodétermination à son ancienne colonie de l’Afrique Centrale, la classe politique ibérique minore totalement la nouvelle donne sociopolitique des leaders politiques qui réclament leur souveraineté nationale. Car avant d’atterrir dans les tribunes de Nations-Unies et du mouvement des pays non-alignés, nombreux sont nos leaders nationalistes qui avaient séjourné dans l’école des maquis de l’UPC pour les uns, et dans les ateliers marxistes algériens pour les autres. Le pari pour une indépendance apaisée de la Guinée-Équatoriale était compromis. Les mécanismes socioculturels de coexistence pacifique qui, durant plus de 280 ans, avaient régi l’harmonie entre clans et tribus ne deviendront plus tard, qu’un mauvais souvenir.
En l’absence de culture politique et de la maîtrise des savoirs, la Guinée-Équatoriale, tout comme la plupart des pays africains, a accédé à l’indépendance avec peu des moyens : sans culture démocratique, sans bagage intellectuel adéquat, sans volonté politique d’agir dans le bon sens.
La Guinée-Équatoriale, pays de moins d’un million d’habitants, offre au monde un spectacle politique désolant, car elle est le seul pays de l’histoire qui aligne autant des partis politiques que des tribus. Certes, le libéralisme politique ou la démocratie pluraliste permet à tout un chacun d’exprimer ses opinions ou de fonder une association d’opinion, mais de là à en créer des partis par centaines ; des partis politiques à caractère clanique ou ethnique, on reproduit tout simplement l’effet inverse en faisant de la démocratie, un chiffon rouge de la haine raciale.
Ce qui est amusant et étonnant dans l’histoire de la « démocratie » que revendique chaque Équato-guinéen, c’est de constater, que des ex-Commandants, Colonels, Lieutenants-colonels… ou encore, des ex-ministres qui se disent être « fâchés » avec le gouvernement qu’ils ont servi loyalement pendant des années, ne pensent qu’à fonder leurs propres partis politiques qui ne représentent que l’ombre d’eux-mêmes. Mais fonder un parti politique sans projet de société véritable, juste par pur esprit de vengeance ou par aversion tribale, ne serait-il pas contraire à l’esprit de la démocratie ?
Que vaut un parti politique dans une démocratie libérale sans militants, sans assis populaires et sans projet de société alternatif ?
Un homme, ou une femme politique, dépourvu des savoirs et des connaissances intellectuelles et qui en plus, passe tout son temps à plagier les projets politiques des autres, à demander à « Pierre, Paul ou Jacques de lui écrire ce qu’il ne sait pas… et au final, à improviser l’élaboration d’un projet politique… comment peut-il espérer accéder à la magistrature suprême de son pays avec de telles disparités ?
Pourquoi enfin ceux qui, politiquement, pensent de la même manière ne pourraient-ils pas se retrouver ensemble au sein d’une même mouvance qui défend les mêmes idées qu’eux pour leur devenir politique ?
En Occident ou en Europe par exemple, trois grandes tendances se dégagent et qui mènent la danse politique sur l’échiquier de la démocratie pluraliste : La Droite, la Gauche et les Centristes dits de la démocratie chrétienne. Les citoyens qui se reconnaissent dans ces grandes formations idéologiques y adhèrent. Mais à quand cette prise de conscience en Afrique pour bâtir une réelle société de démocratie ?
D’hier à aujourd’hui, tous les malheurs de la Guinée-Équatoriale proviennent de là ! de notre incapacité – malgré nos doctorats & diplômes universitaires – à comprendre les mécanismes fonctionnels des institutions et de la démocratie.
Dans une société de progrès, la réussite personnelle ou individuelle ne se fait pas qu’en politique. Un bon artisan-ouvrier (cordonnier, conducteur, menuisier…), un bon maçon ou électricien ; Des ingénieurs industriels, des magistrats, des médecins, des commerçants ou hommes d’affaires peuvent gagner correctement leur vie en se faisant de salaires dignes de ce nom si les conditions économiques et sociales s’y prêtent. Alors, pourquoi n’agissons pas comme il se doit pour valoriser l’homme dans le contexte professionnel par lequel il évolue ?
Dans une démocratie de l’économie de marché ouverte à la libre circulation des capitaux et du capital investissement, nul ne peut être exclu ; De même que pour le système politique ! l’État, par le biais de ses représentants officiels (gouvernement) a besoin de toutes ses filles et fils en vue de son développement.
C’est la raison pour laquelle j’estime, qu’il est notre devoir de « ressusciter » l’euphorie d’antan !! Il nous revient également le droit d’œuvrer pour soigner les pathologies provoquées par les bouleversements de la décolonisation. Enfin, nous avons le devoir de balayer les a priori sur les incertitudes d’aujourd’hui et la peur des lendemains qui ronge de nombreux Équato-guinéens. Car la Guinée-Équatoriale est l’affaire de tous les citoyens et nous pouvons y arriver par un esprit du dialogue et de concertation.
Ni l’argent ! ni pétrole, ni nul autre artifice matérialiste ne doivent devenir les rouleaux compresseurs qui détruisent les racines de notre passé ancestral commun. Car, aucun empire ne peut durer 100 ans et puis, l’homme meurt et laisse derrière lui, richesses et argent. Mais ce qui ne meurt pas c’est la conscience humaine universelle ; c’est l’histoire parce que les mauvais serviteurs de notre Histoire, qu’ils soient africains, occidentaux ou tiers-Mondistes, finissent par rendre compte, mêmes absents, la descendance finira, tôt ou tard, par payer des lourdes conséquences.
Hélas ! l’histoire est ainsi faite de bonté et de cynisme lorsqu’il s’agit de lui rendre des comptes.
Pour repenser à notre avenir commun, je crois qu’Annobonais, Bubis, Créoles, Fang Ocack & Ntumu, Bengas & Bujebas…, si bien que des traditions ethniques différentes des unes des autres, nous devons marcher ensemble. Surtout, ne pas oublier que nous avons un ancêtre lointain commun, et que de ce point de vue, nous avons le devoir de rebâtir notre destin, sans discrimination, sans haine raciale et sans esprit de vengeance.
Je suis conscient que ma démarche qui a toujours consisté – depuis quelques années déjà – à préconiser la réconciliation nationale avec le gouvernement équato-guinéen a frustré et agacé bon nombre des personnes au regard de notre passé politique. Mais la question que je me suis posé et qui ne cesse de me traverser l’esprit est la suivante :
Quelle est la solution appropriée pour résoudre une crise politique figée ? Les jeux en valent-ils la chandelle pour reproduire la violence et utiliser la vengeance dans un système politique que nous voulons rénover et qui a besoin plus de compréhension et de cohérence pour bâtir une démocratie apaisée ?
Certes, que nos appels à la réconciliation n’ont, jusqu’ici donné de résultats que le peuple équato-guinéen attendait, et beaucoup de gens nous le reprochent, et vont même jusqu’à nous accuser d’être de connivence avec le régime de Malabo. Certes, également que nous n’avons aucune certitude de l’aboutissement de nos appels à la réconciliation nationale. Mais ma conviction repose sur le fait, que dans la vie d’un homme ou d’une femme quel qu’il soit, il y a des remises en cause perpétuelles sur soi-même, sur les décisions que l’on prend et sur tout… !! Il apparaît aussi dans la vie d’un homme ou d’une femme, l’image d’une personne qui doute, atterrée par la peur et les incertitudes des lendemains et qui ne sait toujours pas quelles bonnes décisions à prendre et quels chemins emprunter. Et, entre les doutes, le désespoir puis, L’ESPOIR, l’on finit par vaincre la peur et franchir le Rubicon.
C’est la raison pour laquelle je pense que l’horizon de l’avenir politique de la Guinée-Équatoriale, n’est pas bouché ! que l’espoir existe encore pour sortir de la crise. À ce propos, j’encourage nos compatriotes du pouvoir à vaincre la peur !! Car notre pays a besoin de tous ses enfants pour « palabrer » en vue de reconstruire notre « case » pour le bien-être de nos futures générations. Nous devons apaiser les tensions politiques car, l’édification d’une démocratie stable ne peut se faire que sur la base d’une réconciliation nationale et de paix sociale.
Je voudrais aussi m’adresser à nos fonctionnaires de l’administration, nos diplomates en poste à l’étranger, nos hauts fonctionnaires (Ministres, ministres délégués…), nos cadres de l’armé et tous les travailleurs de la République pour vous dire, que vous ne devez pas avoir peur des mutations qui peuvent s’opérer dans un esprit de réconciliation nationale avec le soutien de la communauté internationale (CEMAC, ONU, Union-Européenne, USA, Espagne, France…). Car, il ne s’agira pas de renvoyer tous ceux qui, depuis des années, n’ont cessé de servir loyalement l’État, mais d’innover et d’introduire une dose d’équilibre dans le fonctionnement de l’État. De même que nul ne pourra être écarté de ses fonctions en raison de ses origines ou de son appartenance ethnique & raciale. Enfin, nul ne pourra être emprisonné arbitrairement des faits antérieurs à l’aboutissement du processus de réconciliation nationale.
Chers compatriotes du pouvoir ! donnez un sens à la vie publique de Guinée-Équatoriale. Ensemble, soyons les acteurs d’une nouvelle donne politique de réconciliation que notre pays attend impatiemment.
Manuel Ruben N’dongo. *************************
____________________________________ (1) FONDATEUR D’UNE ARMEE DE GUERILLEROS DEVANT ETRE UTILISES DANS LES CAMPAGNES MILITAIRES CONTRE LES NUBIENS ET LES ENVAHISSEURS HYKSOS.
(2) ÉTUDES & RECHERCHENT EFFECTUEES AUX ARCHIVES HISTORIQUES DU MUSEE DU LOUVRE – DEPARTEMENT DES ANTIQUITES EGYPTIENNES – PARIS, ET AUX ARCHIVES HISTORIQUES DU MUSEE D´ANTIQUITES DE MINIEH – ÉGYPTE.
Fuente: Melle ADA
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