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Editorial

Navidad de Paz: el dictador tchadiano se rinde ante los rebeldes, tras la mediación del líder libio (en francés)


publicado por: Association de la Presse Equatoriale Guinea el 25/12/2006 15:49:05 CET

Navidad de Paz: el dictador tchadiano se rinde ante los rebeldes, tras la mediación del líder libio (en francés)


Noël de paix.

Un accord de paix a été signé dans la nuit de dimanche à lundi à Tripoli entre le président tchadien Idriss Deby (photo) et le chef des rebelles du Front uni pour le changement (FUC) Mahamat Nour Abdelkerim sous les auspices de Mouammar Kadhafi.

Cet accord porte sur un cessez-le-feu, la libération de prisonniers des deux côtés, la grâce pour tous les membres du FUC, le retour des réfugiés et la participation du Front au gouvernement, selon la même source.

Des participants à la réunion ont indiqué qu´un comité de suivi allait être mis en place avec l´aide de la Libye à condition que le FUC s´engage à ne pas utiliser les armes pour arriver au pouvoir.

Commentant cet accord, Mouammar Kadhafi a estimé qu´il s´agissait ”d´un pas très important”. ”Nous pouvons résoudre nos problèmes pacifiquement”, a-t-il assuré.

”Les armes doivent être dirigées contre le colonialisme. Le colonialisme est fini en Afrique. Il faut oeuvrer pour le développement. L´ennemi agit contre nous et notre volonté doit être plus grande que la volonté de l´ennemi”, a-t-il proclamé.

Il a également ”félicité” le président Deby et Mahamat Nour Abdelkerim pour leur ”courage”, appelant ”les rebelles du Tchad et du Darfour (ouest du Soudan) à suivre l´exemple de Nour”.

Le président tchadien a fait état d´un ”jour grandiose” car il s´agit, a-t-il dit, de ”stabilité”. ”C´est un jour qui a pu avoir lieu ”à Tripoli, en présence du dirigeant libyen et sous son parrainage”.


Il a remercié le chef rebelle et ses compagnons car ”ils ont renoncé aux violences” et jugé cet accord comme un ”grand cadeau pour le peuple tchadien”.

”Je confirme devant tous et devant Mouammar Kadhafi que nous allons respecter nos engagements”, a-t-il affirmé, appelant les autres rebelles à ”se joindre à ce processus de paix”.
Mahamat Nour a ”remercié Dieu pour cet accord qui représente un cadeau de fin d´année pour la paix et la réconciliation” et a également appelé les autres rebelles à suivre l´exemple.

Le président tchadien et Mahamat Nour Abdelkerim étaient arrivés tard samedi à Tripoli pour une ”réunion de réconciliation” sous le parrainage de Mouammar Kadhafi, avait indiqué à l´AFP Madani Al-Azhari, président de la Communauté économique des Etats Sahélo-sahariens (CEN SAD), un rassemblement régional créé par la Libye.

Le Fuc, considéré lors de sa création en décembre 2005 comme le plus puissant des groupes militaires hostiles au président Deby, avait lancé en avril --de l´est du Tchad-- une offensive éclair parvenue le 13 avril aux portes de N´Djamena avant d´être repoussée.

Depuis, le mouvement, longtemps soutenu par le Soudan, s´est scindé en plusieurs tendances rivales et ne s´est plus manifesté de façon significative sur le plan militaire.

Le colonel Kadhafi avait réuni en novembre à Tripoli un mini-sommet africain pour désamorcer les tensions entre le Tchad et le Soudan, qui s´accusent mutuellement de tentatives de déstabilisation.


Comentario:
En contra del juego democrático y de las hipócritas exigencias de los países democráticos occidentales, está más que demostrado que los dictadores negroafricanos solo se rinden frente a los movimientos políticos armados. Los partidos democráticos de la oposición pacífica son para ellos y los países occidentales democráticos que defienden las dictaduras africanas meros coros folklóricos, de los que pueden marginar y prescindir y, en el peor de los casos, silenciar, meter en los calabozos o relegar al exilio. Los conflictos de la última década en ex Zaire, Costa de Marfil, Centroafrica, Somalia, Tchad, etc, están demostrando el camino a seguir al resto de los países negroafricanos que quieren deshacerse de las dictaduras omnímodos. De lo contrario, habría que ver lo que depara el futuro de las dictaduras hereditarias si no monárquicas, como los casos de la República Democrática de Congo y Togo, donde los hijos han ocupado el puesto tras la muerte biológica de sus progenitores.



Fuente: afriquecentrale.info

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