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Editorial

FAUT-IL REINVENTER LES POLITIQUES EURO-AFRICAINES... ET FRANCO-AFRICAINES DU XXIE SIECLE ?


publicado por: Melle Marie-Caroline DE-MIREPOIX el 05/03/2007 18:36:44 CET

C’EST MA CONVICTION !
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C’EST MA CONVICTION est une Rubrique de Réflexion sur la sociologie politique africaine conçue par Manuel Ruben N’dongo, écrivain franco-africain & stratégiste politique.
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Paris, le 05 mars 2007
Publication : SIGED/Paris/Depressburger/© 03-2007. M. R. N’dongo. Tous droits réservés.
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Subventions massives, aides publiques au développement, rééchelonnement ou annulation de la dette, interventions tous azimuts des ONG sur le terrain, soutiens des associations caritatives (secours catholique, Croix Rouge, Caritas…)… etc., la France, l’Europe ou l’Occident ont tout fait ! tout essayé des solutions économiques et politiques susceptibles de sortir l’Afrique de son état du sous-développement. Mais trente, quarante et cinquante ans après la décolonisation, l’Afrique chancelle ! elle balbutie et ne sait plus quel pied danser pour articuler le rythme de la partition qui l’entraîne vers le progrès.

Pour comprendre les déboires africains postindépendances, faisons une brève autopsie d’une situation politique particulièrement déconcertante.

Depuis la décolonisation, l’Europe les États-Unis d’Amérique, le Canada et les autres puissances occidentales ont soutenu économiquement les pays africains ; le but était – sommes tous d’accord – de soutenir divers projets de développement pour sortir l’Afrique de l’ornière. En dépit des aides substantielles versées aux États africains, en dépit également des ressources potentielles(1) du continent qui bénéficie d’un climat tropical humide et chaud, avec une forêt particulièrement luxuriante, force est de constater, que les politiques africains ont du mal à faire face à la pauvreté. Car, chaque jour qui passe, l’Afrique s’enfonce de plus en plus dans la misère. Les jeunes désespèrent et perdent patience ! Résultat : un dépeuplement inquiétant qui nourrit les nids de l’immigration sauvage qui provoque en Europe, les reflexes du racisme et de la xénophobie.

Malgré les discours politiques qui tendent de « rassurer » ici ou là, quelque chose mais sans rien « rassurer » du tout, l’on est forcé de constater, que la « locomotive » du changement tourne en rond ; Et pourtant ! cette « locomotive, à l’allure d’une nouvelle ère de la renaissance économique africaine » que l’on avait crû déjà démarrée – après le fameux discours de la Baule en France en 1990 – était censé entraîner l’Afrique vers la croissance et le bien-être des citoyens toutes races confondues. Hélas ! les imperfections des « bonnes gouvernances africaines » apparaissent de plus en plus au grand jour.
De 1958 à 1989, et de 1990 à 2007, si nous faisons les comptes, nous pouvons constater, que nous sommes loin du compte ! l’Afrique n’arrive toujours pas à atteindre le progrès que les populations attendent de leurs gouvernants. De ce marasme économique, l’Afrique Sud-Saharienne est la plus frappée par la paupérisation.

En dépit des moyens que nous offrent aujourd’hui les technologies nouvelles pour sortir l’homme de la préhistoire et de l’atavisme, le constat sur le terrain des tropiques nous révèle, que seule une petite minorité accède au maximum vital de l’opulence ! Tandis que les autres, les plus de 90 % des populations croupissent sur des tas d’immondices et ce, dans l’indifférence totale des pouvoirs publics ou de ceux qui sont censés les représenter.

Alors ! à qui la faute, et où chercher les responsabilités de cette déconfiture économique et politique de l’Afrique « noire » ou l’Afrique Sud-saharienne ?

Chefs d’États & dirigeants politiques ont-ils une part de responsabilité de ce naufrage économique ? Si ! oui, à quelle échelle des responsabilités ? Si ! non, qui sont les coupables ?

Il y a une dernière interrogation qui me revient à l’esprit ! quand on sait qu’un chef d’État, de quelque pays qu’il soit, ne gouverne pas seul son pays : mais comment peut-on alors stigmatiser systématiquement tel ou tel chef d’État africain sans chercher à établir l’échelle des responsabilités de celles et de ceux qui, nommés dans les hautes fonctions, ne cessent de sécher les maigres ressources de l’État ? Il faut dénoncer avec véhémence, le rôle néfaste joué par « l’élite » africaine profondément corrompue qui entoure les pouvoirs politiques. Cette élite-là, de par son comportement pernicieux dans diverses opérations des détournements des fonds publics, s’est rendue coupable de la corruption, donc du naufrage économique.

Si je m’en tiens à la déclaration récente d’une ancienne chef du gouvernement de la Gaule(2) à propos de l’actuelle candidature socialiste à la présidentielle que certaines medias qualifient « de manque d’expérience… » je dirais que ceux qui ont dirigé les pays africains depuis la décolonisation peuvent bénéficier des circonstances atténuantes. Car, si en politique, tel ou tel chef d’État peut être considéré comme étant le « donneur d’ordre » en matière des politiques économiques et sociaux, en revanche ! il ne peut être tenu pour seul responsable de l’échec global d’une politique économique nationale dans la mesure où, celui-ci s’est fait entourer des pseudos élites supposées – paraît-il – avoir été formé dans les meilleures universités occidentales (européennes ou américaines) ; ce qui laisse à penser, que grâce à leurs études et aux connaissances acquises parce que formées pour la circonstance, ces élites auraient pu impulser la croissance de leurs pays respectifs.

Alors ! comme bon nombre d’observateurs nationaux ou internationaux qui s’interrogent sur le devenir de l’Afrique, je ne comprends pas bien ce qui ne va pas. Pourquoi, les connaissances acquises par nos « diplômés » n’ont pas permis à l’Afrique de relever les défis du sous-développement ?

Pourquoi, après les indépendances tant souhaitées, persiste la stagnation ?

Pourquoi nos politiques de croissance économique se soldent toujours par un échec ?

Il y quelque chose qui ne tourne pas rond dans nos politiques de lutte contre le sous-développement. Il n’y a pas si longtemps que la Chine, l’Inde et la Corée du Sud faisaient partie des pays sous-développés. Mais aujourd’hui, grâce à la pugnacité des dirigeants politiques et des cadres correctement formés, ces pays ont rejoint les grands marchés mondiaux du libéralisme et de l’économie de marché.

Pourquoi l’Afrique d’immenses ressources qui a tant dépensé pour la formation de ses élites n’arrive toujours pas à défier la misère et le sous-développement ?

Je crois – les enquêtes menées sur le terrain par divers experts occidentaux ne me démentiront pas – que le mal africain provient du fait qu’il existe une grande disparité dans la hiérarchie d’apprentissage des connaissances pratiques.

En effet, il y a dans cette Afrique qui se cherche, ceux qui maîtrisent la connaissance et les savoirs pratiques de par leurs forces innées d’imagination et de par leurs potentiels humains !! Mais il y a aussi les autres ! ceux-là mêmes qui acquièrent promptement leurs connaissances théoriques sans la pratique. Ils sont pour la plupart des gens (hommes ou femmes) qui, au départ, n’avaient pas une culture des connaissances de base proprement-dit pour apprendre correctement sur les bancs des écoles et des universités et obtenir une licence digne de ce nom ; mais que pour avoir eu le « mérite » d’appartenir à l’ethnie au pouvoir se sont vu délivrer des diplômes de complaisance. Juste pour ne pas faire des vagues auprès des dirigeants qui les envoient. Et lorsque les gouvernements en place décident de confier à ces jeunes prétendument diplômés, les fonctions publiques pour redresser le pays, la montagne finie par accoucher un minuscule souris. Dans ces circonstances, le pari pour sortir l’Afrique du marasme économique s’avère risqué ! C’est comme si l’on demandait à un infirmier de pratiquer un quintuple pontage coronarien sur un malade moribond que l’on veut sauver.

Reconnaissons-le, l’élite africaine a échoué ! et tout n’est pas rose. La nourriture y est rudimentaire, « le mal bouffer » qui accentue la mortalité infantile et les maladies infectieuses s’est installée durablement. Protéines, glucides, lipides et autres apports vitaminiques sont absents des habitudes alimentaires de la grande majorité de la population noire démunie, pommée par la déferlante société de consommation et abandonnée dans les vagues de la mondialisation.

Encore de nos jours au Soudan, en Éthiopie, en Mauritanie, au Sénégal ou encore au Niger, les populations meurent toujours de la famine. Et pourtant, il me semble que des budgets colossaux ont été dépensés pour former des jeunes africains en agronomie ; Bon nombre est titulaire de ce fameux diplôme d’ingénieur agronome. Mais ingénieurs sur le papier sans plus car, ces « diplômés » de l’infortune n’arrivent toujours pas à opérer une « réforme agraire libérale africaine responsable » qui instaure durablement l’autosuffisance alimentaire.

Dans cette Afrique toujours chancelante, il existe peu ou prou de système de coopérative alimentaire qui permet à tous d’accéder à la consommation d’aliments sains. Hélas ! à l’heure actuelle dans les pays arrosés par la forêt tropicale, des populations ingurgitent de la viande et du poisson avariés, mal conservés dans des sacs inappropriés ou séchés sur des troncs d’arbres et laissés en pâtures à toutes les bactéries ambiantes.

Certaines tribus en manque de nourriture saine n’hésitent plus à manger du singe, du gorille, des vers de palmier, des chenilles des bois et même des cadavres d’animaux trouvés dans la forêt. L’imagination, dans ce domaine, n’est pas exhaustive. D’où malnutritions qui provoquent à profusions des maladies parasitaires (amibes, trichocéphale, asthénie) & endémiques ; Le cas de l’Ébola ou de la fièvre hémorragique pourrait se développer dans toute l’Afrique tropicale qui, malgré l’évolution du monde moderne, fait vivre ses habitants à l’ère primitive.

Le développement économique d’un pays passe nécessairement par la maîtrise de la production agricole, donc du « bien manger. » Si depuis toujours, l’Occident allonge chaque année l’espérance de vie de ses habitants, c’est parce qu’il a réussi la lutte contre l’insalubrité et la malnutrition, amélioré les conditions d’hygiène au quotidien et instauré une dynamique politique de protection de l’enfance.

Gouverner c’est protéger l’avenir de ses futures générations !! Or en Afrique des politiques précaires, nul régime ne se soucie de ses voisins, de ses ayants droits et de son peuple toutes races confondues. Nous en sommes là ! les années passent et les jours se ressemblent. La misère gagne tous les foyers, y compris les classes moyennes ; Le pessimisme envahi les cœurs des jeunes qui, chaque jour, ont les yeux rivés nulle part. La jeunesse africaine perd espoir et ne trouve « salut » que dans l’exil économique forcé ou dans l’obéissance absolue d’un système politique profondément archaïque et étouffant.

Reconnaissons-le, les puissances occidentales sont tributaires de l’avenir économique de l’Afrique. De par des liens historiques, elles doivent s’impliquer davantage dans une action politique concertée qui permet de « réinventer une nouvelle politique de coopération économique » qui allie investissements privés, politiques des réformes agraires, compétences professionnelles et politiques de réconciliation nationale pour rassembler toutes les énergies indispensables à une société de progrès.

Si je me répète, c’est par souci de cohérence fonctionnelle dans mes réflexions sur la situation économique de l’Afrique : Seule la croissance économique permet de sortir les populations de leur état de désolation. Le citoyen africain, tout comme le consommateur européen, a besoin lui aussi, des caméscopes, des chaînes TV ou des voitures neuves. Mais, faute du pouvoir d’achat qui émane de la dynamique de croissance économique, le milliard de la population africaine se morfondent dans la précarité de l’économie informelle.

Si seulement près de 60 % des populations africaines estimées à près d’un milliard d’habitants étaient dotées d’un pouvoir d’achat décent, nous pouvons raisonnablement conclure que le commerce et les échanges s’étendraient du Nord au Sud ; Que des millions d’emplois seraient créés, que des villes entières surgiraient au cœur des forêts & déserts ! Que l’isolement des villages s’estomperait et que les difficultés pour accéder dans les régions enclavées s’effaceraient.
Dans cette « nouvelle politique de coopération Euro-africaine » que j’appelle de mes vœux, l’Europe doit aussi comprendre que les échanges commerciaux avec le continent africain reposent sur le nécessaire développement des Africains.

Je suis convaincu – ET C’EST MA CONVICTION – qu’un taux de croissance relativement élevé dans cette partie du monde que représente l’Afrique ferait naître à coup sûr, l’espoir d’une économie de marché profitable à l’Occident. Car une Afrique politiquement stable et économiquement développée sur tous les plans, offrira forcément d’importants débouchés à l’industrie occidentale.

ENCOURAGER L’INITIATIVE PRIVEE INDIVIDUELLE

Nous savons, que dans la plupart des pays africains, les opérateurs économiques ou « milliardaires » autochtones qui ont réussi dans le monde des affaires économique ne sont pas légion ! Loin delà. Certes, il existe ici ou là, des « commerçants » qui font régner la pluie et le beau temps sous l’autel de la corruption, mais leurs maigres « réussites » ne peuvent sortir l’Afrique du marasme. Au contraire !

En effet, il n’est secret pour personne que ces roitelets des « business » obscurs, improvistes à tout point de vue, ont fait fortune dans les affres de l’économie informelle, enfreignant au passage, les règles fiscales (en dehors des dessous-de-table versés aux agents de l’État véreux, ils ne payent aucune taxe affairant à leur activité des commerçants) qui régissent un État de Droit. Résultat : au lieu de participer à une « dynamique politique de solidarité nationale » à l’instar de l’Europe ou de l’Occident, ils enfoncent les États dans le chaos par un enrichissement scandaleux qui aboutit à une accumulation colossale de la masse financière unipersonnelle qui nourrit exclusivement le cocon familial et ce, au détriment de l’économie collective.

Comme le dit le vieil adage : Qui ne paie pas d’impôts appauvrit l’État-nation !

Pour relancer la croissance économique africaine, je suis partisan d’un rééquilibrage pour une justice sociale en matière fiscale. Il faut instaurer une solidarité nationale applicable à tous : riches et moins riches, fonctionnaires et cadres, ouvriers et paysans dont les revenus justifie l’imposition.

Ma réflexion sur ce point m’amène à penser, qu’il faudrait aussi – dans une politique globale de la relance économique – encourager les citoyens à entreprendre pour axer les pays vers l’économie de marché active et solvable qui résolve les problèmes de la précarité et des emplois des jeunes diplômés. Pour faire mieux sur le front social, je préconise que les États s’impliquent davantage dans la dynamique politique de croissance économique. Pour cela, il suffirait de consacrer annuellement 2 à 10 % du budget national pour le destiner à la création d’entreprises. De par ce processus, les jeunes créateurs et les personnes porteuses de projets économiques se verraient ainsi soutenus par une action publique nationale.

Il va de soit que chaque projet doit être revêtu d’envergure économique nationale, sous régionale ou internationale. C’est-à-dire, qu’il faudrait constituer des entités économiques qui répondent aux besoins des politiques économiques nationale fixés par les États en rapport avec la lutte contre le sous-développement. Bien-sûr que les petits projets devraient, eux aussi, avoir leurs lignes de crédits pour inciter les citoyens modestes qui ne trouvent salut nulle part, à créer leurs propres activités économiques ! le tout, réglementé par des lois qui régissent les marchés économiques d’un État moderne.

Ma modeste démarche consiste à faire comprendre à nos concitoyens africains, qu’il n’y a pas qu’en politique que l’on réussisse économiquement !! Dans une société, chaque individu a sa place et l’on ne peut dédaigner telle ou telle personne en raison de son rang social, de sa race ou de sa couleur de peau, de son appartenance ethnique ou raciale.
Même si l’on n’a pas été à l’école occidentale, eh bien ! il n’y a pas matière à souffrir d’un complexe d’infériorité. Car on peut réussir socialement et économiquement sa vie sans avoir besoins de « ce papier. » Pour preuve : En Europe et aux USA par exemple, il existe des agriculteurs millionnaires ! tout comme il existe de nombreux autodidactes et artisans qui ont bien réussi leurs vies sans avoir décroché le moindre diplôme.

Alors ! entre les diplômés et le non diplômés il n’y a pas de différence ! car, l’Afrique est toujours sous-développée. La seule constatation :

C’est que la corruption enrichie les plus malins des « diplômés » qui ont pris en otage la grande majorité des populations acculées à la misère et à la mendicité internationale. Dès-lors, on comprend mieux pourquoi en Afrique, les chefs d’État n’arrivent pas à développer les économies de leurs pays parce que, eux aussi, pris en otage par cette élite archaïque, vénale, manipulatrice et profondément corrompue sont embarqués aveuglement dans des histoires économiques rocambolesques.

Il nous faut désormais embrasser les bonnes pratiques de la bonne gouvernance pour sortir l’Afrique du sous-développement. Le pouvoir ne doit pas forcément être synonyme des richesses.
Pourquoi les gens pensent-ils toujours, que pour s’enrichir ou devenir foncièrement riche, qu’il faille nécessairement passer par le pouvoir ?

Prendre le pouvoir par la force ou encore, devenir Ministre ou Premier Ministre et préméditer l’enrichissement illégal sur le dos des contribuables africains, européens ou occidentaux n’est pas un acte sans conséquence ! car au final, de telles dérives des malversations poussent souvent les peuples à la réaction pour réclamer que la justice soit faite sur les deniers publics spoliés. C’est pourquoi, vaut mieux de s’arroser des vertus de la sagesse, de la pondération et de l’honnêteté en la matière.

Pour ne plus sombrer dans les affres de la corruption et des accusations des malversations, je propose que nous réinventions une nouvelle politique africaine ; celle qui instaure le libéralisme économique ou la libre entreprise qui permet de donner une chance à tout un chacun, donc de la réussite économique.

LES INDISPENSABLES REFORMES POLITIQUES

DU POUVOIR JUDICIAIRE : Il va sans dire qu’aucun projet de redressement économique ne peut avoir lieu que s’il existe un pouvoir judiciaire indépendant de toute pression politique. Cela veut dire, que dans le cadre d’un processus de redressement économique, il faut réformer l’appareil judiciaire de bon nombre des pays africains. Car pour attirer la confiance des multinationales et du capital investissement, dans les affaires économiques, la justice doit être impartiale ! les jugements doivent être rendus par des magistrats compétents au nom des peuples souverains hors de toutes agitations politiques.

DU POUVOIR LEGISLATIF : Le pouvoir législatif par essence, ne doit pas rester en marge de ce processus, il doit être un acteur actif pour légiférer afin de fixer les règles sociales, économiques civiles et politiques.

DE LA DEMOCRATIE POLITIQUE & RECONCILIATIONS NATIONALES : Le développement économique va de pair avec la démocratie politique qui apaise les esprits qui s’échauffent. Un rééquilibrage des pouvoirs permettrait de faire régner dans les pays, la paix, l’entente cordiale et la fraternité. De par ce processus, la réconciliation des peuples et des tribus s’avère un passage obligé, car elle présente la caractéristique d’être un moindre mal pour les dirigeants politiques au pouvoir ; Elle favorise l’amorce d’un dialogue et des idées qui permettent de sortir l’Afrique du sous-développement.

C’est pourquoi, je pense qu’il faut concilier les peuples des pouvoirs politiques pour transcender tous les clivages tribaux. Car depuis toujours, ces clivages constituent un frein au développement.

Il n’est secret pour personne, que de par le tribalisme et le régionalisme, naissent les dissensions, les conflits d’intérêts et les disparités sociales. Les uns, ceux qui accaparent les rouges de l’État, se cramponnant au pouvoir, tandis que les autres, ceux de l’opposition et des tribus affamées exclues du système, ne pensent à autre chose qu’à se venger contre les tribus régnantes ! Résultat de cette lutte fratricide stérile : Une prolifération des coups de force et contre coups d’État qui, à plus d’un demi-siècle d’indépendances, ont fait de l’Afrique, un continent des coups d’État meurtriers par excellence.

Par ces quelques mots de conclusion non exhaustive, j’invite les pouvoirs politiques africains à plus de pondération et de modération afin qu’il soit instauré, le processus d’un dialogue constructive !! J’invite également, l’Europe à s’engager résolument dans un processus de pacification de l’Afrique Sud-Saharienne.
Réinventer une « Politique Euro-africaine ou franco-africaine du XXIe siècle, » c’est d’accepter de s’atteler à participer à l’édification d’une société politique africaine des réconciliations nationales. Car c’est sur la base de la sérénité et de l’hospitalité africaine retrouvée que l’on parviendra à envisager l’amorce d’un développement durable.

Les moyens pour y parvenir existent ! la majorité des Chefs d’État africains n’est pas figée. L’espoir n’est pas perdu. Il faut instaurer un cadre de confiance réciproque et un projet politique qui rassure toutes les parties pour voir naître l’esprit de réconciliation. L’Europe peut nous y aider ! La France peut être la « locomotrice » de ce vaste projet des réconciliations nationales et de lutte contre le sous-développement.

Manuel Ruben N’dongo.
Email contacts : cramoeg29executif@hotmail.com

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(1) DE NOMBREUX PAYS POSSEDENT D’IMPORTANTES RICHESSES NATURELLES : CHARBON, PIERRES PRECIEUSES (OR, DIAMANT, BERYL, DIAMANT…), FER, SEL ; D’IMPORTANTS GISEMENTS DE L’URANIUM, DE CUIVRE ET DE LA BAUXITE… SANS OMETTRE LE MANGANESE, LE PHOSPHATE, LE TITANE, LE GAZ NATUREL ET LE PETROLE. DE PLUS, LA MAJORITE DE L’ETENDUE DU TERRITOIRE AFRICAIN EST RECOUVERTE PAR UNE FORET EQUATORIALE DENSE. D’OU, IMPORTANTES PRECIPITATIONS PLUVIOMETRIES ANNUELLES INDISPENSABLES POUR IMPULSER UNE POLITIQUE ACTIVE DES REFORMES DE LA PAYSANNERIE QUI FAVORISE UNE « AGRICULTURE RESPONSABLE » SUSCEPTIBLE DE NOURRIR LES PEUPLES AFRICAINS AFFAMES. IDEM POUR LA PARTIE DE L’AFRIQUE DES SAVANES QUI N’EST PAS PAUVRE NON PLUS CAR, LEUR TERRITOIRE EST OCCUPE PAR UNE SAVANE ARBOREE. LA FAUNE ETANT CONSTITUEE DE NOMBREUSES ESPECES ANIMALES, D’OU ECONOMIES SUPPLEMENTAIRES SI LE TOURISME DE SAFARIS EST EXPLOITE A BON ESCIENT ET CE, PAR L’ORGANISATION D’UNE INDUSTRIE TOURISTIQUE MODERNISEE ET ACCUEILLANTE.
____________________________________
(2) INTERROGEE RECEMMENT PAR UNE DES GRANDES CHAINES TV NATIONALE, L’ANCIENNE CHEF DU GOUVERNEMENT A REPONDU SECHEMENT : « POUR ETRE CHEF D’ÉTAT OU PREMIER MINISTRE, IL N’EST PAS NECESSAIRE D’AVOIR DE L’EXPERIENCE DANS TEL OU TEL DOMAINE. L’HOMME OU LA FEMME APPELE A EXERCER DES RESPONSABILITES PUBLIQUES POUR REPRESENTER LA NATION DOIT ETRE L’HOMME OU LA FEMME DU TERRAIN CAPABLE DE RASSEMBLER SON PEUPLE ; CONNAITRE LES GRANDS DOSSIERS QUI AGITENT LES CONTINENTS, ETRE CAPABLE DE MAITRISER LES ENJEUX GEOSTRATEGIQUES DE LA PLANETE… MAIS SURTOUT ! ETRE MAITRE DE SOI POUR FIXER LES GRANDES ORIENTATIONS EN MATIERE DE POLITIQUE GENERALE NATIONALE & ETRANGERE ; LESQUELLES ORIENTATIONS POLITIQUES DOIVENT ETRE MISES EN PRATIQUES PAR L’EQUIPE DES TECHNOCRATES (ECONOMISTES, JURISTES, CHERCHEURS, EXPERTS-CONSULTANTS, STRATEGISTES & LOBBYISTES…) QU’IL, OU QU’ELLE CONSTITUE…. ET DE CONCLURE QUE, PAR LE PASSE, BON NOMBRE DES DIRIGEANTS DE SON PAYS ETAIENT – INCOMPETENTS – DANS MAINTS DOMAINES…, ET QUE GRACE A LEURS ENTOURAGES CONSTITUES D’ELITES, ILS ONT ETE DE REMARQUABLES DIRIGEANTS POLITIQUES REALISANT DES PROUESSES ECONOMIQUES… »




Fuente: M. A. Depressburger

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