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Editorial

IRHES-INSTITUTE : UNE VOLONTÉ AFFIRMÉE DES CITOYENS ENGAGÉS POUR CHANGER LE COURS DE L’HISTOIRE ÉCONOMIQUE & POLITIQUE TRAGIQUE DE L’AFRIQUE SUD-SAHARIENNE


publicado por: Melle Angèle Ing Tua-Siam ING TUA-SIAM el 02/05/2009 16:00:08 CET

IRHES-INSTITUTE, pour de nouvelles finalités de croissance économique en Afrique Sud-Saharienne.
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Réflexion !

Le 19 octobre 2007, à l’initiative de M. Manuel Ruben N’dongo, Écrivain Franco-équato-guinéen, Conseiller diplomatique en Relations internationales - Stratégiste consultant, a été constitué L’I.R.H.E.S (Institut de recherches et des Hautes Études Stratégiques pour l’Afrique Sud-Saharienne), dont le but est de répondre aux besoins socioéconomiques des peuples africains frappés par la misère, les guerres civiles et les clivages interethniques.
Partant de l’énumération de ces tragédies, il m’a paru évident d’encourager, à l’échelle du paysage politique africain, le sens des responsabilités qui améliore la vie des individus, toutes races confondues.
L’I.R.H.E.S, organe de réflexion sur le devenir économique Africain, privilégiera la mécanique de la recherche pour, non seulement promouvoir l’entente cordiale entre les ethnies, mais aussi pour soutenir l’idée « de consensus nationaux » qui permettront d’aider à la résolution des problèmes. Parce que, sans les bonnes idées qui découlent de la réflexion et la recherche, il ne peut y avoir d’avancées démocratiques et de progrès sociaux économiques.

D’hier à aujourd’hui, l’Afrique Sud-Saharienne, appelée péjorativement : Afrique « noire », accuse un énorme retard dans le domaine des sciences de la recherche ; ce qui n’est pas normal ! C’est pour cela que l’Irhes-Institute s’est donné pour mission d’ouvrir un nouvel horizon scientifique afin de permettre à la RECHERCHE de prospérer dans le paysage socioculturel africain ; notamment, dans le domaine de l’enseignement technique & scientifique.

La recherche proposée par l’Irhes-Institute concerne tous les secteurs, en particulier :

1.-) La recherche pour moderniser l’enseignement,
2.-) La recherche pour relancer la croissance économique,
3.-) La recherche pour la prévention des conflits fratricides,
4.-) La recherche pour améliorer la santé publique africaine,
5.-) La recherche sur la protection de la femme et de l’enfance,
6.-) La recherche sur la sociologie politique des sociétés africaines,
7.-) La recherche sur le statut du couple et des mariages civils & religieux,
8.-) La recherche sur les fondements de la politique de l’administration née en Afrique du Sud Sahara après la décolonisation… En gros, toutes les recherches qui permettent de faire la lumière sur la situation sociopolitique africaine d’hier à aujourd’hui.

Il s’agit pour l’Irhes-Institute, d’avoir une ambition forte pour l’Afrique. Il est de notre devoir, dès à présent, de prendre « le taureau par les cornes » afin d’éviter le naufrage du continent africain.
Il est du devoir de chaque fils africain de préparer sa jeunesse pour un avenir meilleur, et surtout, se prémunir contre les dangers que constituent les coups d’États permanents qui s’invitent dans les débats politiques alors que les appareils politiques s’avèrent inefficaces pour lutter contre les spectres de la misère.

Des maux tels que famines, maladies endémiques, exodes… menacent sans cesse les populations africaines.

Pour que ces situations de désolations ne se perpétuent pas en Afrique Sud-Saharienne, M. Manuel Ruben N’dongo a décidé de créer L’IRHES - INSTITUT DE RECHERCHES dont le but consisterait, entre autres, à donner les moyens à L’ÉVEIL des consciences, permettant à cette « A-fric » mal « a-fric-canisée », asséchée par le fric mal réparti, de développer les outils de la connaissance et des savoirs, indispensables à une société de stabilité et de progrès.

Force est de constater, qu’à l’heure actuelle, au XXIe siècle, il existe toujours moult événements de désolations politiques et sociales qui déshonorent les politiques africaines post indépendantes. Pourtant, ces situations de destructions qui apparaissent comme insolubles aux yeux de l’élite politique africaine, cette dernière donnant le sentiment d’être incapable de déclarer la guerre à la misère pour sortir le continent de l’indigence, se résoudraient s’il y avait une réelle volonté politique.

Reconnaissons-le ! Vue de l’étranger, cette situation des misères africaines n’honore guère l’image de l’Afrique et du citoyen africain à l’étranger. Je comprends alors les raisons de l’embarras d’un étudiant africain dans un CROUS européen qui, à la suite de questions posées par ses camarades de classe (blancs européens, américains ou asiatiques), se résout à se morfondre dans la honte du « gène ».
Cet étudiant, un peu déboussolé, se voit envahi subitement par un sentiment de « honte » d’être issu du continent de la misère et des meurtres politiques en séries.

Dès lors, comment s’étonner de l’état d’esprit ridicule que ressent au plus profond de lui l’étudiant venu des tropiques qui, quand il parle de l’Afrique, se fait persifler ? (Ses camarades l’apostrophent : ah ! c’est là où les enfants meurent de faim ? C’est le pays où l’on tue les gens.. ? C’est là où l’on coupe le clitoris des jeunes filles… ?... Etc.)
L’Afrique, dans ces circonstances de moqueries, devient alors une Afrique de sujet de conversation non « flatteur ». Car, si l’Afrique d’aujourd’hui, élargie au monde de la globalisation des démocraties pluralistes, en perpétuelle mutation et en incessante évolution (nouvelles technologies obligent), donne toujours l’image d’un continent en constants balbutiements, planqué au milieu de nulle part, c’est parce que, les choix ou les orientations politiques faits depuis la décolonisation par notre élite ont échoués.

Quel embarras pour notre jeunesse qui évolue au rythme des mensonges, des contradictions et des contre-vérités. Sa propre histoire n’existe pas. Et pourtant ! La mémoire vivante d’un peuple, c’est : l’HISTOIRE.

Un peuple sans une connaissance approfondie de son Histoire n’est-il pas un peuple aveugle ?
Et comment comprendre, qu’un jeune africain, étudiant dans son pays, ignore tout de son histoire…, et qu’une fois franchies les frontières, découvre d’autres vérités à travers les médias et les livres non diffusés dans son pays ?

Il n’est pas digne d’un pays ou d’un État d’occulter l’histoire de son pays aussi tragique soit-elle.
Imaginez un seul instant ce qu’auraient pu ressentir les Juifs, les peuples de France, d’Europe et du monde, ravagés par la Guerre et la destruction de tant de vies, si les Allemands qui ont reconstitué l’Allemagne fédérale après le IIIe Reich avaient dissimulé les crimes nazis ?

Je crois pour ma part que l’Afrique, dans un esprit de responsabilité et avec pondération, peut écrire son Histoire sans hargne.

Je me rappelle les débuts de la réconciliation au Congo sous Denis Sassou Nguesso I lors de la première conférence nationale ; les Congolais n’avaient pas cherché la « vengeance ». Au contraire !
Je me rappelle également de ce que Nelson Mandela a fait en Afrique du Sud pour pardonner à ceux qui ont commis des atrocités pendant le règne de l’Apartheid (pour ne citer que ces exemples-là). C’est ce qui me fait dire que toute l’Afrique en conflit politique, ethnique ou fratricide peut suivre ce même cheminement pour construire la paix entre citoyens dans le partage des responsabilités politiques.

Il est important d’insister sur la connaissance de l’histoire ; celle de son propre peuple, car il permet à tout individu réfléchi d’avancer dans la bonne direction en positivant toujours la vie publique et, surtout, en cherchant à développer l’esprit solidaire. Il est préférable d’adopter, dans un esprit de conciliation, des attitudes responsables qui instaurent la paix dans les cœurs et dans les esprits par l’affermissement des liens tribaux plutôt que de se nourrir de la violence à partir d’éléments connus de l’enseignement de l’histoire pour se venger.

Partant du principe que l’esprit de paix qui nourrit les bonnes âmes permet de construire l’édifice de paix dans lequel s’assoiront tous les enfants de la patrie pour enterrer la hache de guerre et se réconcilier, sceller l’alliance entre tous les composants modérés de la société et ériger une société fraternelle solide de responsabilités…, je suis convaincu que les peuples africains gagneraient en efficacité quant aux réconciliations.

Si, aujourd’hui, les mauvaises langues ne retiennent que des maux fatidiques de la désolation (spectre de la misère, violences et règlements de comptes politiques), c’est parce que les fils d’Afrique n’ont pas, jusqu’ici, réveillé leurs consciences pour mettre l’Afrique debout.

Parce que ! Mettre l’Afrique Sud-Saharienne debout :

1.-) C’est : dire non ! aux coups d’État inutiles,
2.-) C’est : dire non ! à l’amateurisme ambiant des élites,
3.-) C’est : dire non ! au tribalisme, au régionalisme et au népotisme,
4.-) C’est : promouvoir le redressement économique par une volonté politique affirmée…

Enfin ! Mettre l’Afrique Sud-Saharienne debout c’est aussi prendre le courage politique pour « FUSIONNER » les entités économiques que sont : la C.E.M.A.C et la C.E.D.E.A.O et ce, pour créer – à l’instar de l’ancienne C.E.E – un vaste espace économique et social C.E.E.A.S.S (communauté économique des États de l’Afrique sud-saharienne) permettant, entre autres, de créer un grand marché économique africain qui, non seulement « concurrencerait » l’Union pour la Méditerranée, mais aussi, favoriserait l’émergence d’un grand marché économique mondial.

Si le projet de « l’Union pour la Méditerranée » permet à l’Europe d’échanger commercialement avec l’Afrique du Nord appelée, par les natifs de la zone, le Maghreb arabe, je suis convaincu que la fusion économique et monétaire des 46 pays allant de l’Afrique Sud-Saharienne à l’Océan Indien (Comores, Seychelles, Madagascar…) permettrait à l’Europe et à l’Occident, de faire du bon « business » économique avec cette partie de l’Afrique développée, devenue UTILE.

Bien sûr, il ne s’agit pas là d’un projet pour constituer un gouvernement des « États-Unis d’Afrique » comme le souhaite le chef de l’État libyen, monsieur Kadhafi, dont le but inavoué serait d’imposer à l’Afrique noire, une prééminence arabe dominée par le chiisme. En Afrique du Nord, « l’Union Maghreb Arabe » existe déjà ; celle-ci se distingue du reste de l’Afrique noire…
Maintenant, l’IRHES - INSTITUT DE RECHERCHES encourage les Chefs d’États de l’Afrique Sud-Saharienne à faire de même en créant leur propre organisation. Car le feu OUA (organisation de l’unité africaine) qui avait « ratissé large » en d’autres temps a brillé avec un bilan de 40 ans d’inefficacité ; sa cadette (UA = union-africaine) qui ne sait toujours pas par quel chemin emprunter pour sortir l’Afrique de la misère, chancelle. Son siège inutile à Addis-Abeba (Éthiopie) demeure un immense vestige émouvant d’un rêve « d’unité » et des progrès socioéconomiques avortés.

Le moment est venu pour changer tout cela !

Le projet de l’IRHES - INSTITUT DE RECHERCHES est avant tout un projet économique ambitieux constitué sous la bannière de la C.E.E.A.S.S avec pour buts : sortir l’économie africaine de ses balbutiements.
Grâce à ses immenses ressources (café, cacao, bois, phosphate, manganèse, uranium, gaz, pétrole, titane, coltan, mercure, or, diamant…) qui, exploitées à bon escient et mieux gérées à travers la C.E.E.A.S.S crée pour la circonstance, cette Afrique modernisée, stabilisée & économiquement avancée, améliorerait ses échanges avec l’Europe et le reste du monde qui y trouveraient beaucoup d’intérêts (économiques).
C’est pour cela que, dans le cadre de ce projet pour la création de la C.E.E.A.S.S, l’IRHES - INSTITUT DE RECHERCHES, propose, d’ores et déjà, aux chefs d’État de l’Afrique Sud-Saharienne, une réflexion sur le sujet. Dès à présent, il doit être étudié les modalités de constitution de ce vaste « espace économique et social » pour l’Afrique noire à commencer par :

1.-) La création d’une police intracommunautaire,
2.-) La création d’une juridiction intracommunautaire,
3.-) La création d’une Banque centrale intracommunautaire,
4.-) La création d’une monnaie unique forte de parité avec l’Euro,
5.-) L’abolition des barrières douanières et l’unification de leurs services,
6.-) La Constitution d’un observatoire intracommunautaire de prévention des conflits,
7.-) La création d’une commission spéciale intracommunautaire paix et réconciliation,
8.-) L’établissement d’un passeport intracommunautaire de facilitation pour la libre circulation des biens et des personnes.

Outre la création des structures susmentionnées, le « Sommet constitutif » de la nouvelle organisation intracommunautaire africaine que je préconise se prononcerait pour la désignation, par les États fondateurs de la CEEASS, du lieu qui abritera le siège permanent du Conseil du Directoire, distinct du siège de la future « A.C.I ».

À la tête de la CEEASS, deux structures de coordination :

1.-) Le Conseil du Directoire (exécutif) présidé par un « Commissaire plénipotentiaire » ; celui-ci serait secondé par 138 Commissaires, 92 Sous Commissaires et 46 Délégués soit, un exécutif de 277 membres. Pour ne pas léser les plus petits États, à part égal (petits et grands pays et ce, quel qu’en soit le nombre d’habitants), chaque pays membre choisirait :

a) - Trois Commissaires,
b) - Deux Sous Commissaires,
c) - Un Délégué.

Le Conseil du Directoire serait un exécutif de présidence tournante ; la durée du mandat du « Commissaire plénipotentiaire », compte tenu du nombre de pays membres (46), pourrait être limitée 5 mois. L’importance étant l’efficacité dans l’application des décisions politiques en matière économiques et sociales.

Le conseil du Directoire, organe exécutif de coordination et de régulation, exécutera toutes les décisions prises par l’A.C.I aussi bien dans le domaine économique que politique ; par exemple : le développement économique, la prévention des conflits et l’instauration des politiques des réconciliations nationales…

2.-) L’Assemblée du Conseil Intracommunautaire (A.C.I.) pourrait être composée de 2070 délégués (parlementaires), élus pour trois ans au suffrage universel dans leurs pays respectifs.

Le nombre des délégués à choisir pour chaque pays membre serait de 45. La mission de l’A.C.I serait entre autres :

a) - De légiférer dans le cadre des choix politiques & économiques communs intracommunautaires ;

b) - De voter les budgets affectés au bon fonctionnement de la C.E.E.A.S.S et aux projets de développement des pays membres…

Pour atteindre cet objectif immédiat, nous en appelons à la sensibilité des gouvernements africains pour qu’ils réfléchissent sur la question. Car, « l’unité économique africaine » que nous proposons à travers l’IRHES - INSTITUT DE RECHERCHES tient compte du fait que sans l’unité des peuples, il ne peut y avoir de progrès économiques substantiels.
Nous en appelons également à la sensibilité de l’Union Européenne et des États-Unis d’Amérique afin qu’ils soutiennent la démarche de l’IRHES - INSTITUT DE RECHERCHES pour la naissance en Afrique de ce nouveau marché économique.

Je suis conscient, que dans un projet de progrès économique, l’urgence est de s’atteler à la formation des cadres africains appelés à devenir les meilleurs ambassadeurs de l’Afrique du IIIe millénaire. Pour cela, l’IRHES - INSTITUT DE RECHERCHES propose de sortir l’Afrique de cette logique de l’incompétence illustrée par certaines élites africaines « formées » dit-on, dans les meilleures universités européennes ou américaines.

50 ans après la décolonisation, notre élite – pourrait-on dire – n’a rien fait pour sortir du chaos le continent de la douce palabre.

Que constatons-nous aujourd’hui ? Eh bien ! Que le « cadre » formé, aussi « diplômé » soit-il, de par son incapacité à faire preuve d’imagination dans l’exercice de ses responsabilités pour changer la donne économique de son pays, avoue de fait, son incompétence. La preuve : ces dernières décennies, certains « diplômés » africains (« MBAistes », avocats, agrégés de philosophie, possesseurs, doctorats en sciences de quelque chose...), devenus chefs d’État, premiers ministres, ministres, hauts fonctionnaires, dirigeants d’entreprises d’État…, n’ont fait preuve d’aucune imagination pour sortir leurs populations de la misère.

Vue de l’extérieur, l’Afrique est synonyme d’inefficacité, de violences politiques gratuites et d’immobilisme. Et vue de l’intérieur : tout marche à merveille ! Gouvernements et « peuples » affamés vous répondront : « tout va pour le mieux ».

Le comble, c’est que, celles et ceux qui, dans leurs pays, sont considérés comme des intellectuels ont du mal à boucler leurs fins du mois, vivent dans des immondices, n’ont pas accès aux soins médicaux, ne mangent pas à leur faim…, et ce sont ceux-là mêmes qui crieront avec une dose d’hypocrisie :

« Les problèmes ? Pas chez nous en tout cas ; ce sont des histoires inventées par l’Occident et l’homme blanc. Chez nous ! Pas de problème, notre gouvernement travaille bien… ».
Bref ! Des incantations, vieilles comme les indépendances africaines entendues moult fois. Mais, si tout va si bien : pourquoi vivons-nous encore à l’ère des coups d’États permanents ? Pourquoi la famine ? Pourquoi les spectres de misères ? Pourquoi les pays africains s’enfoncent de plus en plus dans la crise…, et pourquoi s’émigrer… ?

Mais le problème n’est pas là. La question qui se pose est de savoir : que faisons-nous aujourd’hui, pour intégrer l’Afrique noire dans le « Club » des pays économiquement avancés ?

Si l’Afrique noire de ces 50 dernières années a déçu par des bilans peu flatteurs, l’Afrique Sud-Saharienne d’aujourd’hui et de demain doit relever les défis. Tant de grands défis à relever sont à l’ordre du jour : tribalismes & clivages raciaux, inconséquences politiques, crises économiques, misères sociales.

Je ne comprends pas ce qui cloche en Afrique pour sortir de la misère. Pourtant, richesses et volontés des citoyens ne manquent pas.
Alors Pourquoi, un chef d’État africain, agrégé de philosophie, MBAiste, docteur en droit… ne peut-il pas avoir d’idées quant à où, commencer pour sortir son peuple de la misère, alors qu’en même temps en Occident, un agriculteur planteur des cacahouètes, un garagiste ou un fraiseur… peut devenir un brillant ministre ou un excellent chef d’État qui produit des « miracles » économiques pour sortir son pays de la misère ?

À quoi servent, finalement, ces études et ces « diplômes » africains brandis ici et là lors de meetings politiques si, finalement, il est constaté que l’Afrique noire – en dépit de ses élites hyper diplômées et de ses richesses – s’enfonce de plus en plus dans la précarité ?

Pour étayer mes propos, je vais prendre l’exemple de la France :

Exemple I : M. Pierre Bérégovoy (non-énarque) fut un brillant ministre – sous la présidence de François Mitterrand.
Au ministère de l’Économie et des Finances et de la Solidarité, M. Bérégovoy, ouvrier fraiseur et employé à la SNCF qu’il fut jadis, a fait preuve d’intelligence et d’ingéniosité : il libéra les prix, allégea le contrôle des changes, supprima l´encadrement du crédit, modernisa les circuits financiers, réduisit les impôts des entreprises… De plus, en deux ans, il transforma le déficit abyssal de la Sécurité sociale en un petit trésor de « guerre », avec un excédent de 16 milliards de FF (chiffres incalculables en francs CFA… des mille et des milliers de milliards).

Mais l’habileté des réformes engagées par M. Bérégovoy ne s’arrête pas là : il a parallèlement, modifié les règles d´indexation des prestations, des dates de versement des cotisations, placements financiers des excédents de trésorerie de la SS…
En matière de coûts, par le biais de l´ACOSS (agence de trésorerie de la Sécurité sociale), il décide de « révolutionner » la gestion d’énormes flux financiers qui circulent dans la méga-machine sociale (Caf, Assedics, mutuelles, SS...). Bref ! De nos jours, son plan d´économies d’alors – dit-on – serait l´un des plus audacieux jamais sorti du ministère des Affaires sociales.

Car, il comportait plus largement deux innovations de première importance dont le fameux forfait hospitalier qui oblige chaque personne soignée à l´hôpital de s’acquitter d’une somme de 20 francs par jour d’hospitalisation, non remboursable (« Un changement n’est pas une réforme s’il est essentiellement négatif » - citation de Pierre Bérégovoy).

En Afrique chaque jour, il y a tant des « changements » annoncés aux peuples dans les discours politiques qui donnent envie de rêver, mais qui, finalement, finissent par devenir des « réformes » essentiellement négatives. (Paroles de l’auteur du Siged diplomatique : Manuel Ruben N’dongo).

Exemple I : Il y a aussi le cas de M. René Monory qui vient de nous quitter. En effet, M. Monory, non-énarque a eu, lui aussi, un parcours atypique : ancien garagiste de Loudun d’origine modeste, muni seulement d’un brevet élémentaire ; il commença à travailler à l’âge de 15 ans comme apprenti garagiste dans l’atelier de son père.

Homme politique d’excellence, plusieurs fois ministre ; ancien Président du Sénat & fondateur du Futuroscope de Poitiers, M. Monory a contribué à la prospérité économique de la France.
La politique de la décentralisation l’ayant convaincu dans les années 1980, il favorisa l’implantation des fonderies Renault et la création de la centrale nucléaire dans le département de la Vienne.

En 1984, il lance son projet du Futuroscope de Poitiers. Élu sénateur en septembre 1968, il est remarqué par M. Raymond Barre, Premier Ministre, et devient son ministre de l´Industrie en 1977. Puis, il succède à Pierre Abelin à la tête du Conseil Général de la Vienne. En 1978, alors qu´il clame n´avoir jamais lu un seul livre d´économie, il est nommé Ministre de l’Économie, cumulant cette fonction avec celle du Président du comité intérimaire du FMI : de novembre 1980 à mai 1981.
Durant sa présence au gouvernement, jusqu´à l´élection présidentielle de 1981 qui a vu la défaite de M. Giscard d´Estaing, M. Monory, avait en charge, le dossier de l’énergie nucléaire en France et celui de la libération des prix industriels favorisant l’actionnariat.

Pour bâtir une nouvelle Afrique, les peuples africains ont besoin de l’Europe. Dans ce monde devenu un gros village, il n’y a plus des barrières raciales. Que nous soyons « Noirs », « Blancs », « Jaunes » ou « Rouge »…), la logique voudrait que nous formions une société unie, liée par un destin commun.

Au-delà des histoires banales de couleurs de peau, des discours de xénophobie, de chômage et d’immigration clandestine, l’Afrique et l’Europe, liées par la frontière et l’histoire commune, doivent relever les défis des clivages raciaux. Il faut dépassionner les débats autour des clivages raciaux ! Car, quelles que soient nos différences (couleur de peau, langues, cultures…), nous sommes égaux devant la maladie et la mort ; et nos organismes affrontent dans les mêmes circonstances, des virus foudroyants et des pandémies.

OBJECTIFS DE L’I.R.H.E.S-INSTITUTE

L’Irhes - INSTITUT DE RECHERCHES se définit, non pas comme une structure politique de pression ou de contre-pouvoir, mais comme un instrument de la recherche qui exerce ses activités librement au-delà de toute contrainte politique. De par la réflexion et les recherches engagées, « nous devons contribuer à l’évolution de nos sociétés ».

Libre de toute obédience idéologique ou religieuse, L’Irhes - INSTITUT DE RECHERCHES apportera sa modeste contribution pour aider à l’évolution des sociétés africaines.

M. Manuel Ruben N’dongo
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Web : http://www.siged-diplomatique.com
Contacts : Courriel - E-mail : Irhes-institute@hotmail.fr
(Cet e-mail est protégé contre les robots collecteurs de mails)


Fuente: Melle Rebecca Brückmann - IRHES

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