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Editorial

L’IRHES, UNE VOLONTE EURAFRICAINE DE PROMOUVOIR EN AFRIQUE SUD-SAHARIENNE LA CONNAISSANCE ET LES SAVOIRS


publicado por: Melle Marie-Caroline DE-MIREPOIX el 23/03/2008 4:59:05 CET

En octobre dernier (2007), nous avons constitué l’I.R.H.E.S-INSTITUTE (Institut de Recherches et des Hautes Études Stratégiques pour l’Afrique) avec pour but : trouver les voies et les moyens qui nous permettent de « résoudre » efficacement les problèmes politiques et socio-économiques africains ; continent frappé – depuis la décolonisation – par la misère, le tribalisme et les conflits fratricides.

Après un demi-siècle, pour certains, et, presque un siècle pour les autres, l’Afrique stagne à tous les niveaux (social, économique, politique) ; les Africains balbutient au carrefour des chemins croisés qui ne mènent nulle part. Bref, le continent tout entier chancelle ; les luttes intestines qui déchirent les élites au pouvoir sèment la mort et provoquent les spectres de la misère, lesquels spectres entraînent la désolation dans les villages. La jeunesse, à bout de souffle désespère ! Et l’effondrement de toute une génération est en marche depuis belles lurettes.
Les gouvernements en place, plus préoccupés par des menaces que font peser sur leurs régimes, les comploteurs de tous ordres (intérieursɛxtérieurs), eux aussi, assoiffés du pouvoir, n’ont plus de temps pour s’occuper de l’économie et du social, indispensables à une société de progrès.

De l’Érythrée à l’ex-Zaïre, en passant par la Côte d’Ivoire (encours de « stabilisation), la Somalie, le Tchad, le Soudan, la Centrafrique, la Casamance (Sénégal), le Burundi (conflits des grands Lacs) ; sans omettre la guérilla des Touaregs (Mali/Niger) et celle des trafiquants des drogues qui mène une lutte sans merci pour le partage de la manne pétrolière au Nigeria, l’Afrique est belle est bien, une cocotte-minute géante trouée et bourrée des clous qui sèment la mort. Même les plus grands sapeurs pompiers du monde (l’Occident) n’ont pas trouvé – du moins jusqu’à présent – des instruments efficaces susceptibles d’arrêter la machine infernale de l’instabilité permanente qui, d’hier à nos jours, ne cesse d’enfoncer l’Afrique dans le chaos et la misère.

En Afrique, que l’on soit pays exportateur du café et du cacao, du bois, de manganèse, de l’uranium, du phosphate, du gaz ou du pétrole… etc., pays pauvres et pays « riches » sont logés à la même enseigne de l’indigence. Des observateurs internationaux se demandent encore ce qui a pu bien se passer dans la tête des dirigeants au pouvoir depuis la décolonisation. De ce constat accablant, une question me ronge l’esprit : Comment écrire l’histoire africaine du futur, et comment, à travers nos écrits, nous pouvons trouver les « mots » justes qui expliqueraient aux futures générations les pages sombres de « l’histoire africaine » du XXème et du XXIème siècle ?

Et pourtant, l’Afrique ne manque pas de moyens. Si je me répète dans ces quelques lignes qui suivent, c’est par souci de cohérence dans mes réflexions sociologiques sur la question du naufrage de l’Afrique. En effet, depuis les indépendances, nombreux pays ont envoyé des jeunes africains à l’étranger (dans les universités européennes ou occidentales) pour aller apprendre le « renouveau » des sciences qui, désormais, allait faire partie de leur univers social, culturel & politique.

Au commencent de l’Afrique politique, l’art de gouverner un État avec des règles économiques, politiques & sociales établies ne faisait pas partie du monde de la culture tribale africaine ; malgré les disparités socioculturelles qui existaient à l’époque au sein des populations indigènes, l’Afrique des dirigeants post-indépendants, s’est engagée – contre vents et marées – dans « l’apprentissage » de la politique version contemporaine sans un réel bagage intellectuel. La maîtrise des sociologies ne faisait pas de programmes scolaires.

Il est évident, que si les colons avaient compris l’indispensable nécessité de forger une vraie culture politique en Afrique avant la décolonisation, je suis persuadé, que le monde aurait évité des nombreux drames qui avaient eu lieu en Afrique (Rwanda, Libéria, Sierra Léone, Centrafrique, les deux Congo, Tchad, Côte d’Ivoire, Biafra… etc.) au cours de ces soixante dernières années.

Si, d’hier à nos jours, l’Afrique s’enfonce de plus en plus dans le chaos avec ses doutes et ses peurs (hier, amis des français, des anglais, des portugais, des espagnols… ! aujourd’hui, on fait appel aux chinois et aux américains pour tempérer l’empressement européen sur les droits de l’homme) c’est parce que, elle lui a manqué le passage obligé de la maîtrise des sociologies : Sociologie économique & sociale, sociologie politique & institutionnelle, sociologie des relations internationales, sociologie de la culture, de la connaissance et des savoirs, sociologie de l’administration, sociologie de la famille, sociologie de la monnaie et des pratiques de commerces, sociologie du pouvoir, sociologie du monde du travail, sociologie des fondements juridiques… Bref, toutes sociologies qui peuvent concourir à l’élévation de la société dans tous les domaines.

Sans minorer les effets bénéfiques que pourraient nous apporter les cultures africaines dans ce nouveau monde façonné par la mondialisation de l’individualisme ; l’égoïsme ou le chacun pour soi, l’Afrique a besoin d’évoluer économiquement et socialement pour s’adapter au monde moderne. C’est pour cela qu’il est important de rappeler le mode de vie ancestral africain afin de trouver la voie la plus appropriée pour faire émerger « de sociétés africaines de réconciliation et du progrès. »

Depuis des siècles, les peuples africains ont développé leurs cultures propres qui n’avaient rien à voir avec la culture occidentale basée sur le christianisme. L’Africain, animiste par excellence de son temps, croyait à d’autres « divinités » (sorcelleries notamment) qui n’étaient pas le Dieu-unique Tout-Puissant. De ces croyances ensorcelantes, les Africains, ont développé des cultures claniques basées essentiellement sur ces croyances.

Avant la colonisation, la brousse africaine était regorgée des tribus disséminées ; à la tête de chaque clan, un roitelet, mais « roi » sans État, sans administration, sans services de Police et sans prison pour « punir » les gosses indisciplinés…! Bref, des chefferies tribales sans aucune structure administrative : tout se faisait par la « transmission » orale de père en fils, et ainsi de suite. Chose impensable en Occident pour une administration modernisée où il n’aurait, ni archives, ni bibliothèques pour la conservation des données culturelles & sociales qui ont marquées l’histoire des hommes.
Conclusion : la stagnation de l’Afrique peut, dès lors, se justifier de par le manque de volonté politique que l’on constate depuis la décolonisation chez les dirigeants africains à moderniser leurs Administrations dans ses structures verticales & horizontales.

Pour revenir au problème clanique et son mode de fonctionnement désuet & incompatible à un État de droit et moderne ; il est bon ton de savoir, que le clan est constitué essentiellement des personnes appartenant à une même lignée, c’est ainsi que l’on pouvait voir, que dans un village peuplé de plusieurs âmes liées par le sang, le chef du village, chef du clan désigné par les siens, « régnait » en fait, sur sa propre tribu ; autorité qu’il ne pouvait pas reproduire ailleurs, au sein d’une autre ethnie, au risque de voir naître des hostilités, voire, des conflits sanglants. Cette vie sociale homogène propre à l’Afrique avait permis de nombreuses tribus à se tenir à l’écart les unes des autres et ce, pour ne pas provoquer des conflits inutiles.
Certes, les « amabilités » et l’esprit d’altruisme existaient entre tribus diamétralement opposées à partir du moment où, on s’arrangeait pour « respecter » les « bonnes » volontés des autres. Mais les ex-puissances coloniales, de même qu’aujourd’hui ils ne comprennent toujours pas pourquoi les Africains s’entredéchirent, de même qu’hier (« glorieuse » épopée coloniale), elles n’avaient rien compris non plus des fondements des cultures africaines ; et surtout, les conséquences que l’amateurisme politique des dirigeants décolonisés allait entraîner dans l’histoire de l’humanité. Résultat : Après la décolonisation, répressions aveugles contre les populations civiles et guerres fratricides avec leurs cortèges des dégâts collatéraux des famines & maladies, ont fait plus des victimes en Afrique que les deux guerres mondiales réunies. Mais ce génocide en règle et organisé n’est toujours pas inscrit dans les registres de l’ONU pour le commémorer.

Triste constat !!

Ce dont nous sommes convaincus, c’est que, ni la colonisation, ni l’esclavage n’ont fait autant des victimes que celles occasionnées par les africains eux-mêmes au pouvoir depuis la décolonisation.

Comme si cela ne suffisait pas pour comprendre ; comme si les leçons de l’histoire tragique africaine ne nous apprenaient pas grande chose, l’Afrique est toujours en proie des théâtres des conflits armés. Partout en Afrique, on achète des armes, non pas pour la chasse aux gibiers comestibles, mais pour tuer les humains, pour tuer ses propres frères et sœurs à cause de l’argent.

Chaque jour ici ou là, naissent les conflits armés qui déciment de nombreuses tribus adverses ; Chaque jour, des complots qui visent le renversement de tel ou tel régime africain de tel ou tel pays naissent et renaissent et ce, non pas pour faire quelque de positive pour le devenir de tout un continent, mais pour la « gloire » des prétendants au trône qui rêvent d’assouvir leurs propres caprices en reproduisant des pires schémas génocidaires.

L’histoire est là pour nous prouver, que l’Afrique est le continent par excellence qui a connu des nombreux coups d’État sanglants. Mais aucun dirigeant arrivé au pouvoir en Afrique par les armes ou, par des pseudos « élections » n’a réussi à renverser la vapeur de la pauvreté pour extirper leur pays du sous-développement.

C’est en tenant comptes de la souffrance des peuples, de l’instabilité permanente des régimes politiques et de l’ignorance des élites prétendument diplômées que l’idée nous est apparue pour fonder l’IRHES-INSTITUTE afin de promouvoir la « RENAISSANCE AFRICAINE. » Laquelle renaissance serait basée sur des valeurs politiques qui allient développement et coexistence fraternelle.

Car, au-delà des discours de politiques politiciens, il est urgent de ramener la paix en Afrique par un processus d’engagements de sorties des crises qui « réconcilieraient » les peuples de leurs dirigeants.

Je crois en la paix et à l’esprit de fraternité ; dans l’histoire des hommes et de l’humanité, les plus grands défis se relèvent dans la difficulté ou l’adversité. Car construire le futur c’est aussi de « pardonner, » dans la dignité et dans l’esprit de responsabilité.

Chers tous ! Chers peuples d’Afrique ! Cher peuple de Guinée-Équatoriale… !! Je ne vous oublie pas ! Sachez que le vrai combat politique se mène, non pas dans les appareils politiques pollués par des manants plus intéressés par leurs propres intérêts, mais à travers des idées et des propositions concrètes profitables à tous.

Dans ma détermination d’œuvrer efficacement en faveur de la réconciliation et du développement de l’Afrique, sachez que le « silence » n’est pas source d’inaction, mais une façon « d’expérimenter » la lucidité qui permet de faire du combat politique, un instrument de paix et de réconciliation au service de tous les peuples.

Manuel Ruben N’dongo

I.R.H.E.S-INSTITUTE :
(Institut de Recherches et des Hautes Études Stratégiques pour l’Afrique)

Pour adhérer ou faire acte de candidature à l’IRHES, pour nous soutenir :
Web : http://www.siged-diplomatique.com
E-mail : irhes-institute@hotmail.fr
Adresse postale : BP 06 – 77706 – MARNE-LA-VALLEE CEDEX 04 (FRANCE)


Fuente: Mme Depressburgers - PARIS

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